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50. Tiesj BENOOT 21 points / 23 ans / Belge / Lotto-Soudal
De grand espoir à véritable star, la marche est parfois trop haute. Véritable machine sur son vélo, capable de briller sur tous les parcours ou presque, le Belge a étonné par sa polyvalence cette année, notamment sur le Tour, mais il n’a pas cueilli le moindre bouquet. Contraste du joueur de tarot muni de beaucoup d’atouts, mais à qui il manquerait un bout.
49. Tim WELLENS 23 points / 26 ans / Belge / Lotto-Soudal
Le coureur est à part. Quand le peloton reste à l’abri de la pluie, le Belge s’envole dans de grandes échappées. On se rappelle évidemment de son Tour de Pologne 2016. Wellens est un tout-terrain, qui brille n’importe où. Mais cette qualité est aussi un défaut : le garçon ne se concentre pas sur un objectif et glane les petites victoires.
48. Nacer BOUHANNI 23 points / 27 ans / Français / Cofidis
Bien qu’il soit le Français en activité ayant le plus levé les bras, il lui manque une victoire référence. Il n’est pas passé loin à Sanremo, en 2016, mais c’est surtout sur le Tour de France qu’on attend qu’il en claque une. L’arrivée de Cédric Vasseur peut être le déclic dont il a besoin pour mettre K.O. la concurrence.
47. Sergio HENAO 31 points / 30 ans / Colombien / Team Sky
De l’espoir du Giro 2012 à sa suspension pendant l’enquête sur son passeport biologique en 2016, son parcours n’est pas un long fleuve tranquille. Mais en 2017, le Colombien a gagné, que ce soit sur les courses d’une semaine, comme Paris-Nice, ou d’une journée, sur le championnat national. Équipier solide sur le Tour et leader sur les ardennaises, il est un atout majeur de son équipe.
46. Dylan GROENEWEGEN 39 points / 24 ans / Néerlandais / Lotto NL-Jumbo
Petit à petit, le Néerlandais se fait son nid. Sa victoire sur les Champs-Elysées lors du dernier Tour de France l’a fait rentrer dans une nouvelle dimension. Les Pays-Bas se sont trouvés un nouveau grand sprinteur. Pour continuer de monter dans ce classement, Groenewegen n’a plus qu’à accumuler les victoires sur les grands tours.
45. André GREIPEL 39 points / 35 ans / Allemand / Lotto-Soudal
Le papy gorille fait de la résistance. Sa victoire sur l’étape inaugurale du Tour Down Under en est le symbole le plus frais. Mais l’Allemand décline irrémédiablement sous le poids de ses 35 ans. L’année dernière, pour la première fois depuis 2010 il n’a pas levé les bras sur le Tour. La vieillesse procure plus de douleurs que de plaisirs.
44. Jakob FUGLSANG 43 points / 32 ans / Danois / Astana
Sa victoire sur le Dauphiné avait fait naître un improbable rêve au Danemark. Celui de voir un successeur à Bjarne Riis au palmarès du Tour. Espoir déçu par une chute alors que l’enfant du pays était cinquième du général. Déception qui ne peut flétrir la réputation d’un coureur atypique qui va hériter du rôle de leader chez Astana.
43. Edvald BOASSON HAGEN 47 points / 30 ans / Norvégien / Dimension Data
Edvald n’est jamais devenu Eddy, mais finalement, on ne lui en veut pas. Il a passé du temps à se chercher, à naviguer d’équipe en équipe, pour finalement trouver son bonheur, semble-t-il, chez Dimension Data. Il n’est pas devenu l’épouvantail du peloton que beaucoup espéraient, mais il reste capable de gagner là où ça compte.
42. Wilco KELDERMAN 47 points / 26 ans / Néerlandais / Team Sunweb
Que de promesses. Et enfin une confirmation. Souvent cité comme la relève du cyclisme néerlandais, Wilco Kelderman a eu du mal à se faire un place dans l’élite mondiale. Sur le Tour d’Espagne, il était pour la première fois de sa carrière en mesure de jouer le podium. Raté, il y finit au pied. Mais il a assis son statut.
41. John DEGENKOLB 49 points / 29 ans / Allemand / Trek-Segafredo
Le plus grand des chaos est toujours rempli d’espoir, car il annonce une renaissance. Voilà pourquoi l’Allemand est toujours parmi les cinquante meilleurs coureurs du monde malgré deux saisons de vache maigre. Les restes de gloire de son doublée Sanremo-Roubaix, intervenu au printemps 2015, et de quelques places d’honneur cette année.
40. Zdenek STYBAR 50 points / 32 ans / Tchèque / Quick-Step Floors
Les pavés ne le font plus trembler. En avril, il est toujours là, même si le succès le fuit (2e de Paris-Roubaix, en 2015 et 2017). Mais réduire l’ancien cyclo-crossman à ce rôle d’éternel second des pavés, c’est oublier son travail tout au long de l’année pour ses coéquipiers, qui le rend indispensable chez Quick-Step depuis sept ans désormais.
39. Sep VANMARCKE 53 points / 29 ans / Belge / EF Education First-Drapac
Selon les années, on l’a présenté comme le plus sérieux rival de Fabian Cancellara puis de Peter Sagan au moment d’aborder les flandriennes. Preuve que le garçon a un talent inestimable. Reste à trouver l’audace et la régularité pour entrer dans la catégorie des très grands, là où le Suisse et le Slovaque sont déjà.
38. Rafal MAJKA 58 points / 28 ans / Polonais / Bora-Hansgrohe
Apprendre avec comme leader l’un des plus grands de sa génération, pour monter vite et haut, et partir s’épanouir seul ensuite. La stratégie de carrière de Majka, jusqu’ici, est parfaite. Mais contrairement à ce qu’il ambitionne, ses deux maillots à pois sur le Tour restent pour l’instant les plus belles lignes de son palmarès.
37. Bauke MOLLEMA 59 points / 31 ans / Néerlandais / Trek-Segafredo
Modeste et taiseux, Mollema n’impose pas son style mais sa présence. Toujours là, plus ou moins proche de la tête de course. Souvent proche, en fait, dans la première partie des grands tours, et un peu plus loin ensuite. Du moment qu’on le prend comme ça, il peut être un lieutenant de choix ou un leader de substitution plus qu’honorable.
36. Wout POELS 61 points / 30 ans / Néerlandais / Team Sky
Le vainqueur de Liège en 2016 n’a pas été retenu sur le Tour cette année. Trop court physiquement. Il s’est vengé en Espagne en reprenant ce rôle de lieutenant fidèle, de chien de garde qui lui va si bien afin d’épauler Chris Froome dans sa quête du doublé. Pas une star mais un coureur très, très solide.
35. Matteo TRENTIN 62 points / 28 ans / Italien / Mitchelton-Scott
C’est la belle prise de l’hiver pour Mitchelton-Scott. Auteur d’une deuxième partie de saison 2017 remarquable (7 victoires dont 4 sur la Vuelta), Matteo Trentin est un couteau-suisse idéal. Plutôt à l’aise dans les bosses, finisseur sous-estimé, l’Italien, qu’il soit leader ou lieutenant, est un atout de choix, autant sur les classiques que sur les grands tours.
34. Bob JUNGELS 62 points / 25 ans / Luxembourgeois / Quick-Step Floors
Coureur polyvalent, Bob Jungels a de grandes ambitions pour 2018. Le meilleur jeune des deux derniers Giro va prendre la succession de Dan Martin au sein de la Quick-Step. S’il parvient à mieux gérer sa forme sur trois semaines, il peut frapper un grand coup sur le Tour de France.
33. Adam YATES 62 points / 25 ans / Britannique / Mitchelton-Scott
Son palmarès n’est pas fameux, mais il a encore le temps de se rattraper. En 2016, il en avait surpris plus d’un avec une belle quatrième place sur le Tour de France. L’année suivante a eu des airs de contre-coup, mais le Britannique n’a rien perdu de son talent de grimpeur. Son possible retour sur la Grande Boucle cet été sera à surveiller de près.
32. Caleb EWAN 62 points / 23 ans / Australien / Mitchelton-Scott
Sprinteur au gabarit atypique (1,65m), Caleb Ewan a imposé son style au sein des arrivées massives. Longtemps resté dans l’ombre de Michael Matthews, le jeune australien a explosé au cours de l’année 2017 avec sept victoires sur le World Tour. Il doit maintenant confirmer sur les épreuves les plus prestigieuses du calendrier.
31. Primoz ROGLIC 69 points / 28 ans / Slovène / Lotto NL-Jumbo
Arrivé sur le tard dans le peloton, cet ancien sauteur à ski a déjà montré sa capacité à briller sur plusieurs terrains. Bon grimpeur, il s’est emparé d’une étape alpestre lors du dernier Tour de France. Excellent rouleur, il est vice-champion du monde de la spécialité. Quand il parvient à cumuler les deux, il peut jouer la gagne sur des courses à étapes d’une semaine.
Six de nos rédacteurs ont établi leur classement des 60 meilleurs coureurs du peloton, sans pré-sélection. Après exclusion du meilleur et du moins bon vote pour chaque coureur, nous avons conservé les 50 premiers (sur 82 coureurs cités) pour un deuxième tour. Il revenait alors à chacun d’établir une nouvelle hiérarchie en tenant compte de ces sélectionnés. 50 points allaient au premier, 1 au dernier, puis nous avons de nouveau exclu, pour chacun, le meilleur et le moins bon score pour livrer notre classement final.
Nacer est 28 eme au classement PCS , 30 ème au world ranking et 26 eme au cq ranking donc bien en deça dans votre classement
En effet, mais notre classement n’est pas basé sur les critères de PCS ou de l’UCI. Et puis si c’est pour reproduire le classement UCI, il n’y a pas grand intérêt à ce qu’on fasse le notre.
C’était une façon un peu abrupte de faire remarquer que les bilans 2017 ont déjà été faits et que donc à part les commentaires sur chaque coureur cette chronique n’a qu’un intérêt limité . C’est dommage car de manière globale je trouve vos articles très bon . Comme cela a été dit plus loin , la saison 2018 a déjà commencé . N e serait il pas plus intéressant de proposer une réflexion sur les perspectives . ? De même un éclairage sur ces courses ” exotiques ” qui ouvrent la saison ( comme celle gagnée aujourd’hui par Julien Morice ) pourrait être intéressant
Si tu mets Bouhanni 25e tu mets Démare dans le top10? Et Kittle n 1?
De même Cav est loin au PCS, pour autant il est moins bon que Bouhanni ?
Curieux de voir les commentaires quand vous aurez placé Froome en nº1… ;-)
J’avoue que je ne comprend pas bien où vous voulez en venir avec votre classement . Est-il fait sur base de la saison passée ? sur le potentiel de ces coureurs pour la saison qui commence ? Ce classement est-il évolutif ? Sur quoi vous basez-vous pour donnez les points ? Ce classement risque d’être assez subjectif puisqu’il n’est pas fait en fonction des points acquis à chaque course .
“la vieillesse procure plus de douleur que de plaisir ” Voilà une phrase qui me choque . La maladie , la souffrance et la perte d’un être cher procure surement bien plus de douleur !!! Greipel à remporté 2 étapes en battant Ewan bien plus jeune que lui . On est pas un vieillard à 35 ans et ce n’est pas Federer qui dira le contraire à 36 ans il domine toujours les débats .
Désolé je viens juste de voir et de lire les explications sur la manière dont les points sont établis . Comme ça effectivement c’est bien plus clair . Il y aura quand même toujours une partie de subjectif là dedans . Mais ce sera intéressant de voir vos choix avec vos commentaires . Cela pourra créer un débat sympa entre vous et nous lecteurs .
Bien sûr que c’est subjectif, mais si vous avez compris nos critères, c’est déjà une satisfaction pour nous. Quant au débat, il est ouvert, bien sûr. Entre nous, déjà, il a eu lieu parce que les avis divergeaient.
Exercice plutôt rigolo et léger mais qui est trop proche selon moi du classement de fin d’année. L’intérêt réside ici dans les minis portraits. Ce serait intéressant de le faire sur la base des meilleurs coureurs de tout les temps, pour nous remémorer quelques beaux exploits, peu importe à mon goût de savoir qui finit premier. Cela pourrait même se catégoriser selon les profils de coureurs ou nationalités pour citer des coureurs moins évident que les habituels Merckx, Hinault, Anquetil et élargir le hall of fame…
Je suis un peu surpris que vous continuiez à écrire des articles d’intersaison (aussi intéressants soient’ils) alors que justement la saison vient de reprendre sur quatre continents consacrant, quoiqu’on en pense, une mondialisation croissante du cyclisme avec des locaux en Afrique et en Argentine qui ne font plus de complexe face aux pros européens, un Down Under Tour avec un beau plateau même si le parcours est indigne d’une course par étapes World Tour, des courses au Moyen Orient qui n’ont pas de public mais peuvent proposer des parcours intéressants ( Oman)…. vous avez l’air de zapper tout ça et d’attendre tranquillement l’Etoile de Bessèges comme il y a vingt ans ( bien belle course quand même!)
Je comprends votre point de vue, mais nous avons malgré tout traité le Tour Down Under la semaine dernière. Bien sûr, nous pourrions toujours faire davantage d’articles, mais se pose parfois la question de ce que l’on raconte.
Les années précédentes, on avait évoqué le Tour de San Luis ou de San Juan, le Tour de la communauté de Valence, et d’autres épreuves, mais l’idée est aussi de ne pas radoter d’une année sur l’autre. Ce qui ne veut pas dire qu’un article à propos de San Juan ne viendra pas dans les jours à venir, par exemple.
Je suis scandalisé de ne pas trouver trace de Jeremy Roy dans votre classement !