Douze mois plus tard, le bilan a des airs de déjà-vu. Les Nordistes ont joué la carte du mimétisme en 2019. Avec 20 victoires contre 21 en 2018, un Tour de France en demi-teinte, une embellie sur la Vuelta, la guerre interne avec Nacer Bouhanni et Christophe Laporte en principal pourvoyeur de victoires, le copié-collé est presque parfait.
Le top : Jesus Herrada
Avec Christophe Laporte, Jesus Herrada a été un acteur privilégié de la transition amenant à la fin de l’ère Nacer Bouhanni chez Cofidis. Après une première saison plutôt satisfaisante, l’Espagnol a réussi une année 2019 très convaincante ponctuée de six victoires. C’est lui qui a ouvert le compteur de Cofidis au Trophée Salines, en janvier, devant des garçons comme Mollema ou Valverde. On l’a ensuite retrouvé au premier plan lors d’un mois de juin de haut vol, où il a remporté le classement général du Tour du Luxembourg, avant de s’offrir le scalp de Romain Bardet au sommet du Ventoux et de monter sur le podium du championnat d’Espagne. Pour conclure cette belle saison, il a décroché l’unique victoire de Cofidis en World Tour en 2019, lors de la sixième étape de la Vuelta. Depuis deux saisons, Herrada s’est imposé comme le patron de son équipe lorsque la route s’élève. Il était en revanche un peu trop esseulé dans ce domaine et les arrivées conjuguées de Guillaume Martin et du prometteur Fernando Barcelo en 2020 devraient le soulager.
Le flop : La communication
Si l’on ne peut que respecter le travail de Cédric Vasseur concernant le recrutement et l’amélioration des résultats depuis son arrivée en tant que manager de Cofidis, la communication pose certaines questions. Les sorties sur les réseaux sociaux ou dans les médias de coureurs, directeurs sportifs et de Cédric Vasseur lui-même ont donné l’image d’une équipe à l’ambiance pesante. Outre la saga Bouhanni qui a vu Vasseur et son sprinteur se rendre coup pour coup par médias interposés depuis de nombreux mois, certains coureurs ont exprimé leur rancœur et remis en cause la communication au sein de l’équipe, et en premier lieu celle du manager. Hugo Hofstetter, qui courra l’an prochain chez Israël Cycling Academy, s’est exprimé en juillet et regrettait notamment le manque de communication directe avec Cédric Vasseur. Plus récemment, c’est Loïc Chetout qui a révélé sur Twitter être dans l’incertitude concernant un renouvellement de contrat, pendant que Cofidis bouclait son effectif avec trois renforts supplémentaires. En 2020, Cofidis entamera une nouvelle ère, qui espérons-le sera plus apaisée en interne.
La stat : 9
Avec neuf succès cette saison, Christophe Laporte a rapporté quasiment 50% des succès de Cofidis. Il est aussi le deuxième coureur français le plus proligique du peloton après Julian Alaphilippe (12 victoires).
Et rien sur la petite histoire de Rosetto à Toulouse ? C’était franchement bizarre, un coureur cycliste professionnel qui a l’air de découvrir le cyclisme du genre mais c’est pas juste le gars il a triché, il nous a menti… Mais comment peut on ignorer ces façons de faire à 32 ans ?
Sinon, DAVID nous manque toujours autant chez cofidis, cette équipe n’existe vraiment plus sans lui…
2020 sera l’année de vérité pour Cofidis et pour Vasseur. Celui ci va démarrer la saison avec trois atouts majeurs:
L’intégration au Word tour qui ouvre toutes les portes des grandes courses sans avoir à courir derrière des invitations
L’arrivée de Viviani et de Martin qui donnent enfin les leaders qu’il manquait à Cofidis
La fin du fiasco Bouhanni qui plombait la vie de l’équipe
C’est à la même époque l’an prochain que l’on pourra vraiment faire le bilan de l’action de Vasseur.
interessant tweet de Madiot sur la différence de cout d´un coureur en France et à l´étranger; peut etre un sujet d´emission pour nous aider à comprendre ces disparités ?
Un lien vers ce tweet ?
fil info chroniqueduvélo
Intéressant? peut être. Mais son argument ne tient pas la route une seconde!