Il y a un an, l’équipe Cofidis était celle qui récoltait la moins bonne note de nos bilans avec un 7,9. Mais depuis, la formation nordiste a largement redressé la barre. L’objectif des vingt victoires fixé en début de saison est atteint (21 succès au final) et une bonne partie des maux de l’équipe semble s’être évaporée au fil des bons résultats.
Le top : la gestion de Vasseur
A son arrivée, en remplacement d’Yvon Sanquer, Cédric Vasseur avait hérité d’une équipe malade, dépendante d’un leader qui ne tenait pas toujours son rang. En clair, la situation était intenable. Et il a su bouleverser tout ça. Sans parler de révolution, il a changé beaucoup de choses, et vite, chez Cofidis. Les premiers mois ont été compliqués, parce que les tensions avec le leader Nacer Bouhanni étaient réelles et que cela a joué sur un début de saison malgré tout plutôt réussi sur le plan des résultats. Mais petit à petit, tout le collectif s’est mis au diapason. Bouhanni a su utiliser sa frustration de ne pas être aligné sur le Tour pour gagner une étape sur la Vuelta et Laporte, transformé par la confiance nouvelle accordée par son manager, a pris goût à la victoire tout au long de l’année. Après des premiers mois discrets, Jésus Herrada a lui porté le maillot rouge du Tour d’Espagne. Beaucoup des inquiétudes qui entouraient l’équipe Cofidis ont finalement disparues.
Le flop : Le Tour de France
C’était l’invitation la plus importante de l’année pour les hommes de Cédric Vasseur, mais c’est l’un des rendez-vous qu’ils ont loupé. Sans Nacer Bouhanni mais avec Christophe Laporte, sur choix du manager, Cofidis nourrissait des ambitions dans les sprints, forcément rendues plus accessibles encore en milieu de Tour lorsque Gaviria, Kittel, Greipel et Groenewegen ont plié bagage dans les Alpes. Sauf que Laporte n’a pas su en profiter, deuxième à Pau derrière Arnaud Démare puis cinquième sur les Champs-Elysées. Un échec compte tenu de l’adversité qu’il restait en dernière semaine. Autour de lui, les quelques électrons libres de l’équipe, notamment les grimpeurs Herrada, Edet et Navarro n’ont pas su saisir les bons coups dans les échappées. A l’arrivée, Cofidis a vécu une édition frustrante et qui ne jouera pas en sa faveur au moment où ASO devra décerner les invitations, toujours plus disputées, pour 2019.
La stat : 6
Alors qu’il n’avait gagné que deux fois chez les professionnels jusqu’à l’hiver dernier, Christophe Laporte s’est imposé à six reprises en 2018. Une vraie transformation pour le sprinteur de bientôt 26 ans.
12 ça semble correct.
En revanche, je ne comprends toujours pas la note (beaucoup trop haute) d’AG2R, surtout comparée aux autres.
Vous voudriez vraiment placer Ag2r (deux podiums sur les monuments, une sixième place au Tour, un podium sur le Dauphiné, une deuxième place sur les Strade, victoire à Plouay, deux étapes sur la Vuelta) derrière Cofidis qui a été au bord de l’explosion toute l’année, avec son meilleur coureur non aligné sur les courses les plus importante et qui finit l’année avec une unique victoire en WT ?
Cofidis était au fond du trou fin 2017. L’équipe termine 2ème derrière Wanty au classement de 2ème division UCI, ce qui la qualifierait automatiquement aux 3 grands tours en 2020 si elle refaisait le même classement en 2019 selon la nouvelle règlementation UCI. Quant à Laporte sur le Tour, vous êtes bien sévère. Il a failli abandonner sur une grave chute qui l’a handicapé une bonne partie du Tour. Quand les sprinteurs ont abandonné, il ne restait que 2 étapes de plat et il y avait encore Demare, Sagan et Kristoff! Et il termine 2ème et 5ème! J’aimerais que vous soyez aussi exigeant envers AG2R dont la note est vraiment bienveillante!
Pour moi, un 13 est le minimum syndical pour la meilleure des équipes continentales pro françaises et la 2eme mondiale de cette catégorie.
12 pour cofidis, c’est un peu sévère me semble-t-il, Bravo a Vasseur qui a redonné du souffle à cette équipe
Good job Vasseur !
A confirmer et reussir à garder Bouhanni sur les rails d´un chasseur efficace de victoire dès le debut de saison .
PAs complètement convaincu par la gestion de Vasseur. Certes il a amélioré les résultats, mais la gestion de Bouhanni (qui reste le meilleur coureur de son effectif) n’est pas totalement satisfaisante.
D’un côté il fallait le recadrer (la présence de son père dans le staff, son manque de reconnaissance envers ses équipiers…) mais il y a eu des positions excessives, pour ne pas dire injustes. Je jugerai donc sur l’année 2019 également.
Cofidis a gagné pas mal de courses, mais la seule victoire sur une grande course vient de Bouhanni, mis au ban pour une partie de la saison. Ce n’est pas ce que j’appelle une bonne saison…