Il s’est retrouvé à faire un choix que beaucoup de ses anciens coéquipiers n’ont pas voulu faire. Malgré la fin du sponsoring de BMC, Greg Van Avermaet n’est pas allé voir ailleurs à l’intersaison et il est désormais l’unique leader de CCC. Et c’est comme s’il était devenu, au cœur de l’hiver, un peu plus qu’un simple coureur.
Loyal et responsabilisé
Richie Porte ou Rohan Dennis, pour ne citer qu’eux, n’ont pas attendu bien longtemps avant de quitter un navire BMC qui menaçait de complètement couler. Greg Van Avermaet dit ne pas leur en vouloir mais lui, en tout cas, n’a jamais vraiment envisagé de faire comme eux. Lui voulait rester fidèle à Jim Ochowicz, le manager général qui lui a tant fait confiance. « C’était assez stressant, tous les coureurs veulent signer quelque part avant le Tour, expliquait-il récemment à Cyclingnews. J’ai dit à « Och » : ‘Je veux rester loyal à l’équipe et je peux attendre encore un peu’, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi long. » Longtemps, la question du budget de CCC a été posée, empêchant d’imaginer clairement ce que serait l’effectif. Mais « GVA » voulait en être. Assumer ses responsabilités, endosser le costume de leader, de porte-étendard, même. Parce que le garçon savait que la survie de l’équipe était liée à sa présence.
« L’équipe m’a supporté depuis tant d’années, confie-t-il. Je suis arrivé en 2011, davantage comme équipier, et j’ai fait mon chemin jusqu’au sommet. […] Je n’allais pas être le premier gars qui part à la première offre, c’est une question de respect, d’honnêteté, ce que Jim a toujours eu vis-à-vis de moi. Il a toujours était clair, me disait ‘Nous n’avons pas de sponsor mais nous travaillons dessus, tu peux décider si tu restes ou si tu pars.’ » Et en restant, Van Avermaet est devenu bien plus que le leader qu’il était déjà depuis plusieurs saisons. Les autres partis, il représente plus que jamais le projet CCC. Il en est le seul patron, en course, et il sait ce que ça représente. « Je me sens un peu plus responsable, avouait-il au Soir. Je suis occupé avec le matériel, l’équipe, l’ambiance, etc. […] Ca génère un peu plus de stress, mais je gère. »
Une voix de patron
En vérité, le Flamand n’est plus simplement la figure de proue d’un projet. Il l’incarne. A 33 ans, c’est comme s’il n’était pas simplement un coureur de CCC. Pendant l’hiver, il a suggéré plusieurs noms de recrues à ses dirigeants, dont celui de Guillaume Van Keirsbulck, qu’il voulait auprès de lui. Demande acceptée. Et depuis plusieurs semaines, c’est lui que l’on entend et lit à peu près partout pour défendre le projet, explique la direction que prend l’équipe, féliciter ses coéquipiers. Van Avermaet sort de son rôle de coureur. « Je suis fier de mon équipe », disait-il cette semaine sur le Tour de Valence, où il a décroché sa première victoire de l’année. Une réaction de directeur sportif plus qu’autre chose. Preuve que « GVA » a parfaitement endossé ce nouveau costume. Celui d’un cador légèrement orphelin mais qui veut emmener tout un collectif dans son sillage.
La definition d’un leader, d’un meneur d’hommes.
belle réaction, et beau champion.
C’est là qu’on voit toute l’évolution de ce coureur . Il a mûrit , grandi et c’est forgé un caractère . Souvent discret et caché derrière les Gilbert et Boonen par le passé il assume pleinement depuis quelques années son statut de n°1 belge . Il est le leader , le pion majeur d’une équipe c’est une pression car si cela ne se passe pas bien pour lui cela ses ressentira sur les résultats de son équipe . Mais espérons que non et qu’on contraire cela puisse le transcender pour faire une grande saison .
Cette fidélité donne du relief à la personnalité de ce champion car il faut reconnaître que ccc nest que l’ombre de la défunte bmc,ce qui ne veut pas dire que la saison 2019 ne peut pas être réussie pour van avermaet et les siens,cependant ccc devra certainement se renforcer en 2020
Contrairement à Porte, c´est un gars constant avec une régularité qui offre des garanties de résultats depuis plusieurs saisons . Le risque de rester et de se retrouver sans equipe en fin de saison est tout à son honneur mais d´un autre coté, si ca tournait mal, comment croire qu un cador de son calibre serait resté longtemps sans equipe ?
Je ne suis pas fan de Porte, mais il faut être malhonnête pour ne pas reconnaître que lors de son passage à la BMC, il a eu une belle régularité, malgré les blessures, avec un nombre important de top 5 sur des courses WT d’une semaine (Down Tour under plusieurs fois, dont une victoire finale, Paris-Nice, Catalogne, Dauphiné, ainsi qu’un Tour de Suisse et un Romandie remportés). Il lui a manqué de la réussite sur le Tour, mais il a quand même un bilan honorable : c’est simple, le seul coureur de l’histoire de BMC a avoir remporté autant de courses d’une semaine que lui, c’est Cadel Evans. Ce qui ne nous rajeunit pas.
Malhonnéte vous mème ! Non mais quel manque de courtoisie !
Certes vous êtes malhonnête highlander.
Mis a part vos insultes de laches cachés derriére vos claviers; je ne vois pas bien ce qu´il y a de malhonnete de constater que Porte 37iem UCI WT à du mal a tenir sur son vélo ces derniéres saisons, que Van Avermaet 7 iem UCI WT á le double de point a ce méme classement .
Alors oui Porte, grace a ses aptitudes en chrono, s´est spécialisé à gagner des courses de préparation sur les epreuves d´une semaine quand les cadors du Tour sont en rodage ou absents; mais niveau grand tour et monument, ca fait un moment qu´il fait pchittt .
Sans parler du fond, bien que je partage l’avis de @tranquillo, vous vous offusquez pour pas grand chose surtout que vous êtes vous même coutumier des réactions excessives.
Je l’avais déjà fait remarquer mais il est lassant de vous voir monter sur vos grands chevaux et devenir insultant à chaque fois qu’un commentaire (qui parfois ne vous est même pas destiné) vous déplaît.
On peut échanger des avis souvent intéressants sur ce site et je trouve dommage qu’il soit pollué par une agressivité qui n’a pas lieu d’être.
Ce constat semble assez largement partagé et je m’en réjouis car je prends autant de plaisir à lire les commentaires que les articles (souvent excellents par ailleurs)