Bjarne Riis, ancien coureur et directeur sportif d’équipe, a annoncé son retour dans le vélo. Le Danois de 55 ans sera désormais le manager de la formation sud-africaine NTT Pro Cycling, anciennement Dimension Data. Une annonce qui a de quoi raviver de mauvais souvenirs.
Un retour accidenté
C’est un retour qui peut laisser perplexe. Bjarne Riis, ancien vainqueur du Tour 1996 qui a avoué s’être dopé 11 ans plus tard lors de cet été victorieux, devient manager général de NTT Pro Cycling. Passé en tant que directeur sportif par CSC, devenue Saxo Bank puis Tinkoff, le Danois s’était éloigné du monde du vélo il y a cinq ans. Depuis, il a tenté plusieurs fois un retour, avorté jusqu’à ce début d’année. En essayant d’abord de racheter l’équipe dans laquelle il vient d’atterrir en 2015, alors connu sous le nom de MTN-Qhubeka. Il avait également tenté d’approcher la formation Israël Start-Up Nation suite au rachat de la licence de l’équipe Katusha-Alpecin, une fois encore sans succès.
Mais en ce début d’année 2020, son retour a été acté grâce à l’acquisition d’un tiers du capital de NTT Pro Cycling via sa société Virtu Cycling. « Ensemble, je pense que nous pourrons développer une des meilleures équipes du monde, a-t-il indiqué par communiqué, avec un savoir-faire basé sur la performance et la technologie, combiné avec plusieurs années d’expérience au niveau World Tour. » Et de l’expérience, la formation sud-africaine n’en manque pas, avec des coureurs tels que Boasson Hagen, Gasparotto, Pozzovivo ou Kreuziger pour ne citer que les plus gros palmarès. Des atouts qu’il faudra mettre au service des nombreux jeunes de la formation à développer comme Max Walscheild, sprinter attitré pour les mois à venir.
La difficulté de se détacher du passé
Riis aura par ailleurs la tâche de relancer certains anciens grands espoirs comme Valgren, passé à côté de sa saison 2019, ou Meintjes, à l’arrêt depuis deux ans. Pour ça, il peut déjà compter sur le soutien d’un de ses principaux leaders en la personne de Victor Campenaerts. « Il n’a peut-être pas été le cycliste le plus vertueux de son temps, a expliqué le recordman de l’heure à Het Laastste Nieuws, à l’image d’ailleurs de beaucoup de ses collègues de l’époque. Mais je regarde d’abord ses qualités de manager, et il est l’un des meilleurs du moment selon mon directeur sportif Lars Bak. Lars n’a d’ailleurs rien de négatif à dire à propos de Riis. » Même si Lars Bak, en charge de la performance, le dit, pas sûr néanmoins qu’il réussisse à convaincre l’ensemble du monde du vélo. Le retour de Bjarne Riis a de quoi faire grincer des dents. Le passé de coureur du Danois est sulfureux
Mais celui de l’ancien directeur sportif l’est également. Plusieurs coureurs membres de l’équipe CSC qu’il dirigeait ont reconnu avoir eu recours à des produits dopants. Un fait auquel il faut ajouter le rapport, en 2015, de l’agence antidopage danoise qui déclarait que Riis connaissait l’existence de ces pratiques. Le Danois a entre autres dirigé de prestigieux coureurs comme Alberto Contador, Ivan Basso, les frères Schleck ou encore Fabian Cancellara, avec lesquels il a eu des résultats significatifs. Riis a pour lui l’expérience du World Tour et une excellente connaissance du cyclisme, et c’est un atout indéniable pour la formation sud-africaine. Cependant, son lourd passé risque de semer rapidement le doute en cas de renouveau de sa nouvelle formation, qui nous a habitué au fond de la classe ces dernières saisons.
ce type est nauseabond ! esperons que cette équipe se plantera , ca fera les pieds au sponsor d’accepter un tel individu a la tete de l’equipe!
Comment peut-on parler de cyclisme crédible après ce genre de retour ! Bruyneel et Armstrong l’an prochain pour reprendre une équipe ?! Non mais sérieux…. PFFFFF
C’est clair ! EN 96, il était tellement chargé qu’avec son niveau, il aurait pu suivre Froome dans le Ventoux !
Est-ce que cela vaut encore la peine de débattre pour un coureur has-been sans réel pontentiel de jouer le haut du général sur une classique ni sur une course d’une semaine ou encore moins sur un grand Tour
il sera dirigeant! pas coureur! c’est pire ! et il a potentiellement les contacts pour introduire du dopage. Meme si ce n’est pas le cas, sa seule image de tricheur est en soi un vrai probleme pour le cyclisme
* pour un ANCIEN coureur…. Sorry
il sera à la tête de ce qui risque d’être la pire équipe WT de 2020
Y a Ineos quand même ! Pour faire mieux faudra se lever bonne heure !
A propos d´Afrique du sud, des nouvelles de l´affaire des 4 rangers agressés par Diamini à qui ils ont dü casser le bras pour se defendre ?
Riis, ok, mais du coup, si on faisait le point sur tous les dirigeants qui ont été cyclistes et plus ou moins dopés dans ces mêmes années et qui trainent encore dans le milieu pro ? Et les dirigeants de la Sky? Du coup, y’a-t-il encore beaucoup de propreté sans aucune bavure dans le coin? Les Français sont-ils de purs chevaliers blancs?
Force est de constater que “l’epidemie” de dopage depuis l’affaire Festina ne vient pas des équipes francaises !!! C’est tres factuel
Pour les français, la FdJ a eu un coureur dans l affaire de dopage autrichienne et AG2R à quand même eu quelques casseroles par le passé avec notamment une non participation au Dauphiné car ils ont suivi et respecté les règles du MPCC (qu ils ont fondé) alors que la course passant devant le siège su sponsor car il y avait eu 2 ou 3 contrôles positifs en 1 an (il me semble. J ai un peu oublié les détails). Pour les autres équipes françaises, je ne peux pas dire, je ne les suis pas assez.
Sinon pour Riis, il a quand même triché comme coureur et directeur et certains arrivent à s enthousiasmer de son retour (pas ici mais au moins dans la presse) et je ne comprends pas…
Patrick Lefévère … MAPEI … toussa toussa …
Etrangement, on n’en fait pas tout un pataquès …