Les années passent et les mauvaises habitudes restent chez NTT. Le changement de nom (la suite de Dimension Data) et l’arrivée de Bjarne Riis comme manager n’auront finalement rien changé aux résultats d’une équipe qui apparaît sans solution depuis son arrivée dans le World Tour en 2016.

Le top : le Giro

A défaut de résultats enthousiasmants, NTT a eu le mérite de se placer en véritable acteur du Giro. Tout d’abord lors des deux premières semaines, afin de durcir la course pour le miraculé Domenico Pozzovivo. Beaucoup ont cru en la belle histoire avec un potentiel podium à Milan pour celui qui quelques mois plus tôt frôlait le pire après avoir été percuté par une voiture. Mais le grimpeur italien était finalement trop juste en dernière semaine et NTT s’est recentrée sur les victoires d’étapes, optant pour un tempérament offensif. Bien lui en a pris car cette tactique a permis à Ben O’Connor de prendre toute la lumière en dernière semaine. Deuxième à San Daniele del Friuli suite à un excès de confiance, l’Australien s’est racheté le lendemain en solitaire vers Madonna di Campiglio. NTT aurait même pu finir ce Giro en trombe mais Victor Campenaerts a dû se contenter des deuxièmes places à Asti et lors du contre-la-montre final à Milan, tandis que Pozzovivo venait échouer aux portes du top 10 au classement général.

Le flop : Michael Valgren

Déjà auréolé du statut de flop en 2019, Michael Valgren n’a pas su inverser la tendance en 2020. Pire encore, le Danois a été encore plus inexistant que lors de l’exercice précédent. Deux top 10 sur la Vuelta, une cinquième place lors du contre-la-montre final de l’Etoile de Bessèges et un Mondial plutôt convaincant à Imola (11e). C’est très peu pour un homme qui deux ans plus tôt remportait l’Amstel Gold Race, le Het Nieuwsblad et terminait au pied du podium lors du Tour des Flandres. Son passage de deux ans chez Dimension Data puis NTT sera donc à oublier pour Valgren. Il rejoindra en 2020 les rangs d’Education First afin de se relancer et pourquoi pas suivre le chemin d’Alberto Bettiol, autre perdu de vue qui a su rebondir en arrivant dans l’équipe de Jonathan Vaughters. Mais la bougeotte du Danois, qui s’apprête à connaître sa quatrième équipe World Tour à seulement 28 ans, interroge.

La stat : 100 %

L’équipe sud-africaine, sous le nom de Dimension Data puis NTT, a toujours terminé dans les deux dernières formations au classement UCI depuis son arrivée au niveau World Tour en 2016.

La note des lecteurs : 8,7

Les notes 2020 (sur 20)

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