Trop rapidement éclipsée par d’autres collectifs bien plus fournis sur les classiques et privée d’un grand leader sur les courses par étapes, Lotto-Soudal a rapidement réalisé qu’elle ne pourrait tenir l’année sur les seules cuisses d’André Greipel, comme ce fut parfois le cas par le passé. Toutefois, les Belges égalisent leur total de 25 victoires obtenu en 2017. De quoi obtenir un peu plus que la moyenne.
Le top : Tim Wellens
Le Gorille de Rostock déclinant, Thomas de Gendt moins étincelant ? Et si le vrai patron de la Lotto noir-jaune-rouge n’était autre que Tim Wellens ? Vainqueur autoritaire de la quatrième étape du Tour d’Italie, une première pour lui sur une arrivée groupée en grand tour, le puncheur a fait preuve d’une régularité remarquable tout au long de l’année pour glaner des succès et des points précieux pour le collectif. Des trophées majorquains fin janvier au Tour de Lombardie, terminé à la cinquième place, le frêle coureur de 27 ans n’a pas chômé, et aurait même pu faire mieux sur les grands rendez-vous. Sa tactique, toujours très offensive, est un quitte ou double permanent. À ce jeu, la roue tournera peut-être plus en sa faveur la saison prochaine. Mais c’est également sur les courses d’une semaine que le Limbourgeois sera attendu. Vainqueur de la Ruta del Sol et cinquième de Paris-Nice au printemps, Wellens tient peut-être un nouveau terrain à explorer. Histoire de diversifier ses cartes.
Le flop : La gestion d’André Greipel
En fin de contrat après huit saisons de bons et loyaux services auprès de Marc Sergeant, la star allemande méritait à coup sûr un meilleur traitement de la part de la nouvelle cellule de management de l’équipe Lotto-Soudal, très décriée dans le milieu. Au centre de l’histoire, le sulfureux Paul de Geyter, qui délaisserait l’aspect familial de l’équipe au profit d’un business quantitatif. Certes, depuis 2016, l’Allemand ne remportait plus d’étapes sur la Grande Boucle et gagnait de moins en moins, mais sa générosité était toujours la condition sine qua non des plus belles aventures collectives. L’annonce brutale de son non-renouvellement de contrat a indéniablement affecté l’humeur de ses compagnons d’équipe durant l’été, preuve en est sur le Tour de France, terminé dans des conditions apocalyptiques. En se séparant de celui qui leur a ramené 96 victoires en tout et pour tout, Lotto-Soudal fait le choix d’une nouvelle ère, avec pour nouvelle figure de proue Caleb Ewan. Pour quels résultats ?
La stat : 58 %
C’est le pourcentage de victoires du seul duo Wellens-Greipel sur l’exercice 2018. Pourtant, et c’est plus que l’an dernier, dix coureurs différents ont décroché au moins une victoire cette saison.
A noter que De Geyter a quitté Lotto Soudal il y a un peu moins d’un mois de cela.
Tout ça pour ça…
Wellens a déjà remporté une étape du Giro en 2016 ;) Donc ce n’est pas tout à fait une grande première. Mais c’est vrai qu’ici c’est en peloton, là où la première était au terme d’une échappée.
Ma déception, cette saison, serait Benoot: une superbe prestation sur les Strade puis sur Tirreno, qui n’a été suivie « que » d’une honnête campagne de flandriennes, avant que le reste de la saison ne soit pourri par la malchance.
C’est corrigé !
La plus grosse erreur de l’équipe lotto soudal c’est d’avoir voulu travailler avec Paul De Geyter . Il n’avait absolument pas la philosophie du team belge . Heureusement ils ont vite compris que cela ne pourrait pas fonctionner .
Un tournant, cette année chez Lotto- Soudal, avec le départ en fin de saison des anciens et fidèles Greipel, Sieberg et Bak.
Un beau trio de guerriers: Wellens, Benoot, De Gens….
De Gendt