Pour la seconde année consécutive, Caleb Ewan et Tim Wellens ont porté Lotto-Soudal, décrochant 75% des succès de l’équipe. De quoi permettre à la formation belge de rester dans ses habitudes, avec quelques victoires prestigieuses sur les grands Tours, comme souvent, mais pas de surprises.
Le top : Caleb Ewan
Fort de sa brillante année 2019, Caleb Ewan s’est forcé à appliquer la même recette en 2020. Une saison commencée chez lui, en Australie, puis poursuivie en Asie, sur l’UAE Tour, avant de mettre le cap sur l’Europe pour continuer à s’affirmer comme l’un des meilleurs finisseurs de sa génération. Victorieux à deux reprises sur le Tour de France, Caleb Ewan engrange, année après année. Sur le Tour, il compte désormais cinq victoires en deux éditions, ce que personne d’autre n’a fait. L’Australien a dû patienter plus que de raison pour courir la grande messe estivale, mais depuis qu’il y a mis les pieds, il rayonne. Le maillot vert le fuit encore, ou plutôt il ne s’est pas mis en tête de le jouer pleinement, mais ce sera à coup sûr l’un de ses objectifs dans les années qui viennent. Quand on se loupe aussi peu, tout est possible. Parce que c’est ce qui caractérise aussi Ewan : quand il sprinte, c’est efficace. En 2020, il a disputé 16 sprints pour 7 victoires. Un ratio qui a de quoi rendre jaloux les autres sprinteurs, sauf peut-être Arnaud Démare.
Le flop : Les recrues Gilbert et Degenkolb
Têtes d’affiche du recrutement hivernal de Lotto-Soudal, Philippe Gilbert et John Degenkolb présentent un bilan famélique : une seule victoire, pour l’Allemand sur le Tour de Luxembourg, et aucun podium en World Tour. Seules minces éclaircies dans une saison morose pour deux trentenaires qui pèsent tout de même sept monuments à eux deux, les accessits décrochés par Gilbert sur le Het Nieuwsblad et Milan-Sanremo, puis à l’automne par Degenkolb sur les courses flandriennes. Mais il y a eu une part de malchance dans cette saison ratée. Projetés à terre lors de la première étape du Tour de France, le Belge et l’Allemand ont dû abandonner à Nice. Gilbert a bien tenté un retour pour la fin de saison, vite avorté tant son genou le faisait encore souffrir. Degenkolb, lui, a réussi à revenir pour les classiques, sans vraiment y peser. Pour Gilbert, surtout, ce coup dur fait mal. A 38 ans, les occasions de briller vont commencer à se faire rares.
La stat : 9
Neuvième, c’et la place de Florian Vermeesch au classement général du Binck Bank Tour. Il s’agit du meilleur résultat d’un coureur de Lotto-Soudal sur une course par étapes World Tour en 2020.
Pour Gilbert, ça sent la fin de carrière. Qu’elle semble loin l’année 2011. Il fait parti des coureurs qui semblent faire la saison de trop, comme Valverde.
Va faire ta vaisselle Pierre, Philippe Gilbert n’a pas eu de chance basta, même avec aucune victoire il a le respect du peloton et pour les jeunes c’est un exemple, plus facile de brûler hein que d’aduler
Le petit jm a dû se tromper de site …
Punaise, on peut pas mettre autre chose qu’un “+” ou un “-” ??? Des émoticônes par exemple, car j’aurais bien mis “;)”. Oui, j’ai pris conscience que quand j’écrivais ici, c’était soit pour dire des bêtises et essayer de faire rire, soit pour râler contre les énervés…
Flûte, je me rends compte que je suis en train de faire d’une Pierre (:p) deux coups…
PS : Vivement 2021 pour le grand Phil !
Philippe Gilbert a certes connu une saison tres moyenne, mais il a largement sa place dans le peloton, notons par ewemple sa deuxieme place au sprint face a Demarre sur une arrivée difficile au tour de Wallonie