On pensait que le dernier Tour de France avait réduit le contre-la-montre à la portion minimale, mais le prochain mois de juillet ira encore plus loin. Les grimpeurs se frottent les mains, et parmi eux, forcément, les Français, toujours plus à l’aise quand ça monte. Mais surtout, ce Tour de France sera celui de la nouveauté, sans Tourmalet, Galibier ou Alpe d’Huez.
Sans les classiques
De la montagne le deuxième jour. Et puis aussi le quatrième. C’est du jamais vu dans l’histoire du Tour, une façon de lancer les hostilités le plus tôt possible. Comme si Christian Prudhomme avait été traumatisé par ces dix jours soporifiques, en début de Tour 2018, il cherche depuis à laisser le moins de répit possible au peloton. Quand la course est partie, autant faire en sorte qu’elle soit vraiment partie. Sans round d’observation. En 2019, la Planche des Belles Filles, en première semaine, avait été le premier grand rendez-vous. Cette fois, le patron a voulu faire encore plus fort, plus original et inédit, donc. Les prétendants au maillot jaune, eux, auront encore moins le droit à l’erreur que d’habitude. Conséquence logique, parce que le Tour ne peut pas comporter que de la montagne, la deuxième semaine sera un peu moins dense que d’habitude, avec « seulement » deux grosses étapes, lors de la traversée du pays d’ouest en est pour rejoindre les Alpes.
Mais cette brutale entrée en matière n’est pas la seule particularité de ce Tour 2020. Cherchez bien, vous ne trouverez ni Tourmalet, ni Alpe d’Huez, ni Galibier au programme. Ce sera la première fois depuis 1996 que ces trois géants, parmi les plus empruntés de l’histoire, sont absents. Mais ça ne s’arrête pas là. L’Aubisque, le Ventoux ou l’Izoard ne seront pas escaladés non plus. En fait, les cols mythiques de cette prochaine édition se comptent sur les doigts d’une main. La montée vers Orcières-Merlette, empruntée à seulement quatre reprises dans l’histoire, dont la dernière fois en 1989, nous ramènera malgré tout à ce Tour de France lointain et au duel entre Luis Ocaña et Eddy Merckx, en 1971. Mais au premier coup d’œil, on se dit que l’ascension la plus connue des coureurs sera celle de la Planche des Belles Filles, au programme pour la cinquième fois en seulement neuf ans. Subtilité cependant, elle sera le juge de paix du seul contre-la-montre de ce Tour de France, long de 36 kilomètres, la veille de l’arrivée.
Taillé pour les Français
Une originalité de plus, donc, qui accentue le trait de 2019, avec toujours moins de chrono mais toujours plus de dénivelé quand il y en a. Thibaut Pinot, le local de cette étape, peut se frotter les mains. Il sera à domicile pour une journée qui, peut-être, décidera du maillot jaune. Mais il ne sera pas le seul grimpeur à apprécier cette faible portion de contre-la-montre face aux bêtes à rouler que sont Froome, Thomas, Roglic ou Dumoulin, et il ne faudra pas se tromper d’adversaire. Le reste du parcours est un amas d’interrogations et de futures découvertes. Il y aura cette triple ascension du Grand Colombier, montée bien connue des coureurs français mais si rarement empruntée par le Tour. Et puis un délice attendu, le col de la Loze, à quatre jours de l’arrivée à Paris, qui offrira six kilomètres invraisemblables, avec une alternance de replats et de passages à 20%, le même jour que l’ascension du col de la Madeleine.
Le nord du pays, complètement délaissé par ce parcours, saura pardonner si les Français y font bonne figure. Christian Prudhomme y a forcément pensé, en traçant ce Tour de France. Dans la presse, ces derniers jours, Thibaut Pinot ne s’est pas caché. Il ne pense qu’au mois de juillet, malgré l’énorme frustration de l’été dernier. Il n’y a qu’en venant y faire un résultat qu’il balayera les mauvais souvenirs, de toute façon. Il faut juste espérer que le clin d’œil des organisateurs, avec cette avant-dernière étape chez lui, sera une plus franche réussite que le 14 juillet dernier à Brioude, pensé pour Romain Bardet et qui a fait plouf. Mais on n’en voudra jamais à Christian Prudhomme de faire un parcours qui correspond, sur le papier, aux qualités des coureurs tricolores. Cela a presque toujours marché comme ça en dehors de nos frontières, en Italie et en Espagne. Et nos voisins n’ont jamais eu à patienter 35 ans pour voir un des leurs s’imposer.
Points négatifs : l’absence d’un chrono plat (et encore plus d’un chrono plat en première moitié de parcours). Peu de cols mythiques (même si Peyresourde, les Aravis, les Saisies et le Col de la Madeleine, c’est pas mal quand même). Une seule étape de plus de 200 km. Peu de sommets à plus de 2000 m d’altitude.
Points positifs : la montagne qui arrive très tôt ; une alternance sympa entre étapes difficiles et étapes peu vallonnées.
Bref, comme d’hab, vivement le Giro et la Vuelta !
Le principal point négatif, c’est quand même l’absence de chrono plat, je sais bien que la part du chrono se réduit d’année en année, mais là c’est carrément du foutage de gueule ! Il aurait été bien plus intéressant de s’inspirer du Tour d’Italie et de proposer un chrono plat en fin de première semaine/début de seconde (comme on en a aussi très souvent sur le Tour d’Espagne) et un vrai chrono en côte en fin d’épreuve.
Ma réflexion par rapport à cette absence de chrono, c’est que les écarts entre les favoris seront faibles et que par conséquent on risque d’avoir une course où personne ne prendra le risque de tout perdre.
On assisterait alors à une course d’attente avec des attaques dans les derniers kilomètres des ascensions finales.
Mais je me trompe peut-être…
Je pense aussi qu’un chrono plat d’une trentaine de km en milieu de parcours est utile pour le spectacle.
Le souci, c’est que le coup du « les grimpeurs seront loin, ils devront attaquer », c’est une vue de l’esprit dans 90% des cas, on attend.
C’est possible que les écarts pourraient être moindre, mais vu qu’il y a de la montagne (moyenne montagne) quasi un jour sur deux je pense qu’on assistera à une course débridée
J’aime bien ce Tour, cela faisait longtemps que j’attendais un chronosclata (qui n’en est pas vraiment un) et je trépigne d’impatience de voir cette étape du triple grand colombier. Je me réjouis de la faiblesse du nombre de km CLM. Enfin je précise de temps en temps. Je pense que le parcours du Tour doit être réajuster tous les ans pour favoriser tel ou tel type de coureur. Cette année c’est pour les grimpeurs et c’est très bien. Toutefois la beauté d’un tour n’est pas directement causé par son parcours mais par les coureurs. Car si dans chaque étape la course est verrouillé par Inéos pour lancer Froome dans les deux derniers km on va bien s’ennuyer.
En revanche Je ne trouve pas que les deux première semaine soit terriblement sélective et je ne m’attends pas vraiment à beaucoup de mouvement dans les deux premières semaine. Les Pyrénées sont notamment une déception car je ne pense pas que l’on voit des stratégie de course d’envergure. Je regrette également l’absence d’une arrivée au mont Ventoux en première semaine qui aurait obligé les leaders a effectuer des arbitrage stratégique entre se préparer pour être performant des la première semaine ou effectuer une préparation davantage dans l’optique de la 3e. D’autant que cette ascension aurait créé des écarts tôt dans la course et on aurait pu espérer davantage de tentative de renverser la course notamment dans les Pyrénées. Mais bon il y a quand même de quoi faire avec de sérieux espoir pour Pinot.
Beau parcours. Petit à petit la PDBF se fait une belle place dans le Tour. Ca promet beaucoup d’incertitudes : quel Ineos gagera ? Combien d’Ineos trouvera-t-on sur le podium ? Où Pinot va-t-il prendre le coup de bordure qui le privera de la victoire finale ? Combien de jours en vert pour Sagan ?
Tant mieux pour le spectacle qu’il y ai aussi rapidement de la montagne, même si cela reste de la moyenne montagne c’est plus souvent dans ce genre d’étape où l’on voit le plus de tentative car elles sont souvent moins cochées par les coureurs. Et espérons que les gars du top 10 ne pourront pas rester sur leurs acquis
N´en espérer pas trop; ca reste le Tour de France; la grand messe de l´été; une course calculée, maitrisée,cadenassée; formatée à l´extréme; mème ce fameux inédit col de la loze aux % infernaux risque fort, non seulement de flinguer les jambes des coureurs, mais de donner, comme bien souvent sur ce type de pente, des eccarts minimes entre les principaux favoris.
Par contre ce départ de Nice me plait; ca va creer du mouvement et etirer les paquets; un bon plan pour calmer les ardeurs effrénées des sprinteurs et leur train et pour tenter d´éviter les regretables abandons de certain leader sur chute comparé aux premiéres semaines classiques de début de Tour.
Pourvu que ça ne finisse pas en col de la loose !
Je reste partagé.
Le départ de Nice peut effectivement rapidement mettre les favoris devant. Mais quelle équipe voudra prendre le maillot si tôt ? A moins de le reperdre dans la journée.
Le faible kilométrage en CLM, ça avantagera quel français ? A part Bardet, j’en vois pas trop d’autres : Pinot est pas tant un manche, Alaph’ déclare ne pas vouloir faire le général. Reste Arkéa (Barguil et Quintana).
Le fait qu’il n’y ai pas un massif « monstrueux », c’est une bonne chose. A chaque fois on annonce que ça va être dur, qu’il faut en garder, que tout va se jouer là. Résultat : il ne se passe rien à part la traditionnelle accélération dans les 3 derniers km.
Je suis totalement d’accord avec vous. Ce qui me fait peur avec ce parcours avec la Planche la veille de l’arrivée à Paris, c’est que ça n’avantage pas les coureurs français, y compris Pinot. En imaginant que Thibaut (ou un autre) soit porteur du Maillot Jaune au départ du contre la montre, il faudrait qu’il ait pas mal d’avance pour le garder car je pense qu’il y a pas mal de concurrents qui vont être largement devant à l’arrivée de l’étape. Mais j’ai peur que les écarts ne soient pas assez importants à l’issue des 20 premiers jours de course pour qu’un coureur tricolore succède au blaireau au palmarès du Tour. A moins que l’un d’entre eux nous fasse une « Alaphilippe à Pau ».
Ceci dit, on ne sait jamais, on a déjà vu par le passé des parcours peu enthousiasmants donner de belles éditions (c’est rare, certes, mais ça arrive…).
Malheureusement, ça risque de pousser Bardet à encore venir sur le Tour de France, alors qu’il est plus que temps pour lui de viser le Tour d’Italie et le Tour d’Espagne
J’espère vraiment qu’il va être sur le Tour à la condition de sortir du Giro où il aura jouer le général… Nibali a pu le faire par le passé et jouer des étapes sur le Tour. Je pense que Bardet devrait au moins faire ça la saison prochaine. Puis, entre Gadret, Nocentini et Dupont notamment AG2R avait quand même une cultureitalienne à un moment. Ca pourrait être cool de retrouver ça un peu
Je ne crois pas que ca changerait grand chose au niveau des résultats; Giro et Vuelta il y a des chronos plus sérieux et de gros clients; Romain Bardet est je pense arrivé à son max depuis qqs années; il n´y a aucun signe qui peut montrer que sa marge de progression soit encore active; son equipe reste un cran en dessous des top teams; il y des talents emergeants qui le surpassent déjas et qui progressent tjs; improbable défi il annonce 2 grands tours en 2020 sans parler des JO et des mondiaux; bonne chance ..
Je propose que juste après le Tour du Sud réservé aux grimpeurs en juillet, ASO enchaine en août par un Tour du Nord réservé aux routiers sprinteurs
Tout le monde serait content coureurs et public avec du coup six semaines devant la tele. Après tout J’ai vu qu’il existait un Tour de Chine 1 et un Tour de Chine 2.
C’est vrai Je l’idée d’un tour de 3 semaine en mode classique du nord serais assez incroyable !!
Il y aurait même un peu de bosses avec le mont cassel,mur de bretagne les vosges (qui sont bien dans la partie nord n’est ce pas?) Et arrivée à Paris à Montmartre.
Scoop !
Malgré la grande ambition déclarée, lors de la révélation du projet à la presse le 15 juillet dernier (ici-même), l’équipe « TB – FDJ – WT – KOTDF » ne verra pas le jour en 2020.
Le manque de financement ainsi que le peu de candidatures sérieuses reçues conduisent à reporter le projet sine die.
Le constat est amer, d’autant plus que le parcours 2020 semblait être taillé sur-mesure pour notre leader.
Nous souhaitons donc bon vent à M. Pinot et espérons, malgré tout, le voir revêtir la tunique jaune à Paris avec son équipe actuelle. Pour que tous les efforts consentis par notre staff depuis la fin du Tour 2019 ne restent pas vains.
Grégory, ex-responsable RH de l’équipe « TB – FDJ – WT – KOTDF »
:D
?
Un grand projet de green_greg, malheureusement avorté. Tristesse.
@guyon :
/lart-de-tout-gacher/, rubrique commentaires.
Faut suivre un peu.
Un projet délirant né de la bêtise et de la médiocrité des commentaires haineux envers Thibaut Pinot, ici et ailleurs, (se replacer dans le contexte de cette étape et des jours qui ont suivi) et de mon envie utopiste de continuer à avoir une attitude positive, respectueuse et constructive même dans les moments difficiles, notamment grâce à l’humour.
Certains se sont sentis visés (et heureusement, car c’était le but second de cette offre d’emploi), d’autres n’ont rien compris, d’autres ont bien dû rire (enfin je l’espère)…
Certains préfèrent juger en mettant des plus ou des moins, d’autres se risquent au lynchage en essayant d’être créatifs et partageurs…
Personnellement, j’ai choisi mon camp… même s’il m’arrive parfois d’écrire des commentaires ;)
J’espère que les + et les – sont un outil qui incite à la discussion plutôt que le contraire. Ils ne sont pas là pour inhiber, bien au contraire. J’espère que vous ne vous privez pas de commentaires à cause de ça.
Comment avez-vous pu penser que ma dernière phrase était autre chose qu’ironique !? :D
Plus sérieusement, d’après moi, les plus et les moins ressemble à un jugement anonyme, creux et donc sans valeur. On ne sait pas qui le fait, pourquoi, ce qu’il ou elle pense vraiment… Autant des fois, je prends un moins je comprends (pas vrai James ;)), autant des fois, c’est un mystère…
Comme je l’ai écrit il y a quelques jours, je préfère un commentaire avec quelques arguments, peu importe leur qualité, car cela encourage à réfléchir un peu (et donc fatalement à nuancer son avis), à prendre le temps de retranscrire des idées avec des mots (même si parfois c’est difficile), à être responsable de son avis, bref, à s’engager. C’est cela qui ouvre le débat et invite à participer.
Cette démarche, que je défends, va à l’encontre de la société du prêt-à-penser dans laquelle les gens ne sont plus que des suiveurs (= des consommateurs au sens large), des juges (au nom de quoi ?) anonymes et sans pitié.
Et puis synthétiser son avis avec un plus/moins, un coeur, un pouce, un émoticône… est le révélateur d’une superficialité, d’une pauvreté et d’une paresse contradictoires avec la richesse de nos émotions et de nos pensées, la richesse de nos langues… et le génie dont l’être humain est capable.
Dernier argument (le meilleur pour la fin !). Vous prenez quotidiennement le temps de partager avec nous votre avis de façon neutre, ouverte, respectueuse, et ce, avec une grande qualité dans la rédaction et l’argumentaire (de vrais journalistes quoi !). Donc, écrire un commentaire « convenable » reste, de mon point de vue, le minimum syndical pour vous remercier de votre travail dont nous profitons tous les jours gratuitement ;)
J’ai mieux fait de vous répondre ou de mettre un moins ? :D
Je suis rassuré. Ce n’est jamais évident de savoir comment certaines fonctionnalités sont reçues par les lecteurs. Je suis moi-même lecteur sur d’autres sites, évidemment, mais difficile de savoir si son avis est celui de la majorité.
Donc tant mieux, c’est un plaisir de lire des réactions sous nos articles, de voir que l’on suscite une discussion. Pourvu que ça continue.
qqs + anonymes ..
Oui je suis aller retrouver l’article, j’avais arrêter de lire les commentaires sur cet article étant d’un côté trop triste pour pinot, et d’un autre côté trop énervécontre ce qui critiquaient de façon trop dur.
Mais du coup oui j’ai trouvé bien rigolos à lire!
Pendant ce temps dans la lointaine Chine mais aussi en Normandie se joue ce week-end la qualification pour le tour de France 2020 pour l’équipe vital concept
Si Total reste en tête du classement pro series l’équipe sera qualifiée d’office
Comme cofidis et arkea paraissent incontournables vu leur recrutement la dernière place se jouera entre wanty qui a perdu son leader Martin pour 2020 et vital concept,ce qui est jouable pour les francais
Mais si wanty double Total pour se qualifier d office ça se jouera entre Total et Vital concept
Aïe aïe aïe
Rien à voir avec le Tour (quoi que…) j’apprends à l’instant que Kevin Le Cunff (pas beaucoup de points UCI, c’est vrai !) est sans équipe pour l’année prochaine !!!??? Oh hé ! Total-Direct énergie et les « Glaz » de B&B on se réveille et on saute sur le bonhomme sans hésiter ! Il en vaut quelques-uns à lui tout seul ! A part ça ce Tour s’annonce quand même plutôt intéressant, surtout pour moi avec une arrivée à Lyon et le Grand Colombier pas loin ;)
Mon Dieu, je viens de comprendre que DomdeLyon vivait à Lyon
Quelle perspicacité ! ;)
Vu les dernières initiatives d’Aso dans la région (le dakar,une course a étapes)
Après le giro en israel
Peut’on s’attendre au départ d’un prochain tour en arabie saoudite…
Peut-être le saviez-vous déjà (est-ce la course à laquelle vous faites référence?), mais ASO vient justement d’annoncer le lancement d’un Tour d’Arabie Saoudite, épreuve 2.1 de 5 jours, du 4 au 8 février prochain : https://cyclingpro.net/velopro/news-niveau-2/aso-sapprete-a-lancer-le-tour-darabie-saoudite/
Ceci dit, je ne suis pas sûr qu’il faille y voir le tremplin vers un prochain grand départ depuis la Péninsule arabique, mais plutôt la continuité des créations des années 2000-2010 dans la région (Qatar, Dubaï, Abu Dhabi, Oman).
Même si cette tendance va en s’accélérant depuis une vingtaine d’années, le Giro a depuis longtemps une tradition de départs lointains, sans doute pour contester la prééminence symbolique du Tour en affirmant une certaine originalité (Belgique en 1973 et 2006, Grèce en 1996, Pays-Bas en 2002, 2010 et 2016, Danemark en 2012, Irlande du Nord en 2014, Israël en 2018). Le Tour multiplie aussi les grands départs à l’étranger depuis le milieu des années 1990, mais finalement, à part l’Irlande (1998) et l’Angleterre (2007 et 2014), ASO s’est toujours cantonné aux pays limitrophes. Il est vrai cependant que le grand départ du Danemark, en 2021, représente à cet égard une évolution. Mais je ne pense pas (je n’espère pas!) qu’ASO ira aussi loin que RCS dans l’expatriation, en tout cas dans les années à venir…
En même temps, la France a plus de pays limitrophes que l’Italie, une partie des grands départs du Giro se sont d’ailleurs fait dans des pays frontaliers de la France (Pays-Bas, Belgique)…
D’ailleurs, en parlant du Tour d’Italie, quand sera dévoilé le parcours de la prochaine édition ?
Le 24/10.
« Le premier grand Tour de la saison 2020 s’élancera de Budapest en Hongrie. Le premier maillot rose sera décerné à l’issue d’un contre-la-montre de 9,5 kilomètres dans les rues de la capitale hongroise, avant deux étapes en ligne elles aussi disputées intégralement en Hongrie. »
Certes, mais partir de Belgique ou des Pays-Bas, qu’on vienne d’Italie ou de France, ça n’a tout de même rien à voir. Du point de vue italien, ce sont des départs lointains, avec tout ce que cela implique en termes logistique et symboliques, contribuant depuis déjà un certain temps à ancrer l’idée que le Tour d’Italie ne fait plus du tout le tour de l’Italie (encore plus que le Tour de France, qui certes ne fait plus le tour de la France à proprement parler depuis longtemps, mais reste dans une périphérie proche, comme une sorte de tour élargi aux pays voisins).
Je suis d’accord, mais je voulais juste souligner que le Tour de France a plus de possibilité pour faire des grands départs dans des pays limitrophes
La montagne, dès le départ du Tour, n’est pas une configuration d’épreuve inédite.
En 1992, le Tour était parti de San Sebastian. Après le prologue, la 1ère étape autour de la ville était plutôt vallonnée, en reprenant des difficultés de la classique locale (le Jaizkibel notamment).
La 2ème étape reliait la cité guipuzcoane à Pau en franchissant des cols basques et celui de…Marie-Blanque (qui avait bien essoré le peloton). On franchissait donc les Pyrénées dès le 3ème jour de course. Certes, ces ascensions n’étaient pas les plus redoutables de ce massif mais nous étions loin d’être sur des étapes de plaine.
Franchement, je suis déçu. Il manque un chrono plat de 30 bornes en fin de première semaine / début de deuxième.
Oui sans un beau contre la montre pour rouleurs, le Tour me semble mutilé. Jacques anquetil doit se retourner dans sa tombe
le cyclisme a change depuis l’époque d’Anquetil! Aujourd’hui les contre la montre creusent trop d’ecart par rapport a la montagne, il est donc logique d’en réduire fortement le kilométrage. Un seul contre la montre me semble largement suffisant
Chaque année le Tour est conçu pour les Français, et chaque année ils ne passent pas loin mais la première marche est et reste trop haute.
J’ai hâte de revoir de vrais et longs chronos ! Mais bon avec de longs chronos individuels, le vainqueur se trouvera obligatoirement chez SKY/INEOS ou JUMBO…
Après c’est sûr que si vous mettez en 2020 un chrono par équipe de 50 bornes, JUMBO écrasera la concurrence ;)
Les Pyrénées seront très peu empruntés