Pinot, Bardet : qui fera le meilleur Tour ?

Abandon de Thomas sur le Tour de Suisse. Il devrait être au départ du Tour, mais dans quelle forme ?

Je ne suis pas d’accord avec Romain. N’oublions pas que Bardet a pris 30 secondes sur la 2e étape, a fait un mauvais chrono et qu’il y a un chrono par équipes…

Concernant Quintana, c’est le seul qui a vraiment attaqué lors de l’étape-reine. Il sera très bien sur le Tour

dés qu’il a dit malte j’avai Millar, j’avou que j’aurai été battu sur kangert et skuijns. ça serait drôle de faire participer des gens au téléphone pour le quizz.

Sinon pour revenir au sujet principal Bardet/Pinot : Je pense qu’on est à un moment charnière de la carrière des deux coureurs, qui s’inscrit dans un contexte Tour de France particulier. Un contexte  » post-domination » (CF :Indurain, suivi de Riis, Ullrich, Pantani, Armstrong suivi de Perreiro/Landis, contador, sastre, evans) Froome ne sera pas de la parti, son règne étant déjà sur le déclin, avec un leadership disputé dans son équipe avant même sa chute, et ça dés 2018. J’imagine ce TDF à l’image de 2014, 2008, 2006, 1996, etc.
Vas t’on assister à l’émergence d’une nouvelle aire, celle de Bernal, Dumoulin ? vas t’on voir un habituel top10/top5 s’imposer à l’image de Sastre en 2008 ? ( Fuglsang semble parfait dans ce rôle) En tout cas on à plus d’incertitude que d’habitude au départ.

Comment vont évoluer Pinot et Bardet dans ce contexte ?

Aprés ses deux podiums, Bardet a imaginé être en position de gagner le Tour, mais j’ai l’impression que son tour de France frustrant de 2018 l’a marqué, il avoué lui même être à bloc, ne jamais avoir eu l’opportunité de créer du mouvement et des situations dangereuses comme en 2016 et 2017. J’ai le sentiment qu’il ne fera jamais aussi bien que ses deux podiums, j’ai surtout l’impression que lui même en est convaincu, il me semble abattu et un peu défaitiste dans ses prises de parole, blasé, comme si son heure été passé, alors que paradoxalement, au vu du contexte, 2018 pourrait bien être sa meilleur opportunité. Je ne l’imagine pas faire 6ème cette année, je le vois soit gagner soit exploser (malheureusement je penche plus vers la 2ème hypothèse) mais je suis persuadé qu’un chapitre de sa carrière va se conclure, soit par une consécration, soit par une première désillusion (il à finalement toujours répondu présent sur les routes du Tour) et qu’il devra se tourner vers autre chose, pourquoi pas le Giro et la Vuelta, lui qui à toujours été un coureur du Tour.

Pour Pinot les choses sont très différentes, sa carrière et beaucoup moins linéaire, avec des hauts, des bas, des années tour de France magnifique à ses début, des désillusions, puis ses années italiennes, également aussi enthousiasmantes que frustrantes, conclu superbement par son duel épique et victorieux au Tour de Lombardie, sa course préférée. On parle donc cette année d’un « nouveau » Thibaut Pinot, enfin capable de regarder tout les autres leaders dans les yeux et le faire sauter de sa roue. On attend surtout de lui qu’il se libère de la pression, qu’il dynamite tout, sans calculer, qu’il lève les bras, comme sur le dernier Tour d’Espagne. On attend pas de lui qu’il domine le tour comme Froome ou Indurain, mais on garde dans un coin de la tête qu’il est peut être ce coureur qui dans un contexte ouvert, dans une dernière semaine folle, aurait cette petite magie sorti d’un autre temps qui peut le pousser sur la plus haute marche, rien qu’une foi.
Mais Pinot, c’est pas le première foi (et j’espère pas la dernière) ou on se dit « pourquoi pas finalement ? » en 2015 et 2016 aprés avoir gagné sur des arrivés au sommet sur le Romandie et le Tour de Suisse, aprés ses victoires en chronos, beaucoup de médias, spécialisé comme grand publics, le placé en 4eme homme, candidats sérieux à la victoire, aux coté a l’époque d’un trio Froome, Contador, Quintana, et pourtant il ne c’est pas montré à la hauteur.

Dans tout las cas, les deux coureurs sont à un moment important, L’un peu refermer un chapitre TDF (pas définitivement évidemment) au moment ou l’autre s’apprête à le ré-ouvrir. Comme souvent leurs trajectoires se rencontrent, comme sur le Tour 2014, comme à Mende ou à Méribel sur le Dauphiné. Et même si il y’a peut de chance qu’un de ces deux coureur gagne le Tour un jours, cette année on à le droit de rêver d’un duel au sommet entre ces deux coureur dont la rivalité ne fait aucun doute depuis les juniors. Juste parce que ça serait magnifique et que finalement, Bernal et Fuglsang on moins de références qu’eux sur trois semaines, tout comme Adam Yates qui n’a jamais accroché de podium , que Dumoulin est convalescent, que Quintana n’est pas aussi fort qu’a ses début, et qu’on ne sais pas si Thomas peut rééditer sa performance de 2018 .