Comment vous êtes-vous retrouvé à couvrir le Tour de France ?
J’étais basé à Paris pour Bloomberg, j’écrivais de temps en temps sur le vélo et j’ai dû écrire sur le Tour 1998. Ensuite j’ai tenté de convaincre mes patrons de me laisser couvrir le Tour, et il y avait une opportunité pour Bloomberg avec le phénomène Armstrong. En 1998, il fait quatrième de la Vuelta et vise le Tour en 1999. Alors avec le recul on rit jaune, mais à l’époque, on pensait que c’était Armstrong qui allait sauver le vélo. C’est le “feel good story” dont tout le monde a besoin après ce qu’il s’est passé en 1998, où on a compris que tout le monde trichait plus ou moins. Alors moi qui travaille pour les Américains, je vends cet angle la et j’ai le feu vert pour couvrir le Tour.
Quelle était votre relation avec lui ?
Justement, j’ai une chance inouïe parce que vu que je travaille pour une agence américaine, j’arrive à avoir un entretien avec lui en tête à tête deux semaines et demi avant le Tour. Mes employeurs sont bien contents d’avoir cette histoire qui est une belle histoire, surtout pour ceux qui ne connaissent pas le vélo. Après ça je descends au Futuroscope, j’arrive au centre de presse et les gens d’ASO me disent : « Oh Darren, tu fais quoi ce soir ? » Moi je me dis ça démarre bien, il va y avoir une soirée, ils veulent m’inviter (rires). Mais en fait ils me disent qu’Armstrong veut faire sa conférence de presse le jour-même et que le traducteur n’arrive que le lendemain, donc ils me demandent si je veux bien faire la traduction de sa conférence de presse. J’accepte et je me retrouve sur scène avec Armstrong pour traduire à la presse mondiale. Lui comprend à ce moment-là, parce qu’il comprend le français, que je connais le vélo et que je traduis correctement. A partir de là, j’ai un contact privilégié avec lui, il me fait confiance.
Par la suite, quand il a un message à passer en Europe, il m’appelle donc directement. Dans les bureaux de Bloomberg à Paris, à plusieurs reprises je disais à mes collègues : « Chut, j’ai Lance Armstrong au téléphone » (sourire). Ça le faisait quand même. J’ai donc eu cette proximité, sans jamais être totalement convaincu non plus parce que petit à petit des histoires sont sorties. J’ai eu la chance de passer du temps en tête à tête avec lui et j’ai pu voir à quel point il était manipulateur.
« Pour lui (Armstrong) c’était ‘marche ou crève’. Soit il trichait comme tout le monde, soit c’était la fin de sa carrière. Alors je ne pardonne rien mais je comprends très bien ce qu’il voulait dire. […] Dans sa tête, il se convainc que prendre la même chose que tout le monde, ce n’est pas tricher. Quelque part il est dans un délire mais il y croit. »
Vous vous en rendiez compte pendant vos interviews ?
En vérité, je m’en suis surtout rendu compte avec le recul. Parce qu’il était impressionnant quand même, pas très grand par la taille mais grand par la personnalité, le charisme. Je me souviens avoir été le voir au Circuit de la Sarthe une fois, avec un journaliste du Monde. On se retrouve tous les deux dans sa chambre d’hôtel pour une interview, donc on lui pose des questions sur le fait que son nom revient de plus dans des histoires de dopage. Et je me souviens comment il te fixe, les yeux dans les yeux. T’es à deux mètres de lui, il est assit sur son lit et il te sort : « Darren, tu me connais, après tout ce que j’ai vécu, après mon cancer, tu penses vraiment que je vais mettre quelque chose dans mon corps qui pourrait me rendre malade à nouveau ? Avec tout ce que j’ai supporté ? » Il te dit ça les yeux dans les yeux, avec ses yeux bleus de texan, durs.
Et ça vous convainc sur le moment ?
Oui, bien sûr. C’est hyper dur d’avoir des relations humaines avec quelqu’un qui te ment. Il te regarde dans les yeux, il a une personnalité hyper forte, il est très, très charismatique. Dans sa tête il croit ce qu’il dit. Pour lui c’était « marche ou crève ». Soit il trichait comme tout le monde, soit c’était la fin de sa carrière. Alors je ne pardonne rien mais je comprends très bien ce qu’il voulait dire. S’il ne trichait pas comme les autres il n’allait pas gagner, alors qu’il était plus fort que les autres. Dans sa tête, il se convainc que prendre la même chose que tout le monde, ce n’est pas tricher. Quelque part il est dans un délire mais il y croit. C’est comme ça que je me le suis expliqué avec un peu de recul.
Pour parler de cette année, l’avant-Tour a été marqué par l’affaire Froome. Est-ce qu’on en a parlé au Royaume-Uni, ou le parcours de l’Angleterre à la Coupe du Monde a éclipsé le Tour ?
Il y a eu un peu de ça peut-être, mais l’affaire Froome a fait grand bruit en Angleterre quand même. On ne dit pas, parce qu’il est Britannique, on n’en parle pas. Au contraire, c’est même la presse britannique qui a vraiment poussé pour avoir plus de lumière sur cette affaire. On n’aime pas en Angleterre l’idée d’un champion sali. On veut la vérité, savoir si on peut avoir confiance. Alors le fait que l’histoire traîne et qu’on n’ait toujours pas une conclusion claire a pas mal déçu le public anglais.
Depuis quelques jours, Froome est pas mal chahuté par le public français. Est-ce qu’une partie du public anglais l’a lui aussi lâché ?
« Les commentateurs ne disent pas, évidemment, que les Sky sont des tricheurs. Mais par leurs commentaires peu enthousiastes, ils ouvrent la porte à une suspicion, qui est relayée ensuite par le spectateur français qui sera sur la route le lendemain et ira huer, pisser ou cracher sur les coureurs. »
Lâché peut-être pas. Mais on a le droit de se poser des questions, c’est sûr. Parce que cette décision a été longue à venir, parce qu’on a le verdict 24 heures après qu’ASO dise qu’il n’est pas le bienvenu. Et parce qu’on aimerait une décision plus nette. J’en veux personnellement aux instances qui ont pris si longtemps pour prendre une décision qui n’en est pas une, et qui de fait a créé cette ambiance sur le Tour. Parce que de son côté ASO a été très clair. Christian Prudhomme a dit que si l’affaire Froome n’était pas résolue, il n’en voudrait pas sur le Tour, afin d’éviter ce qu’on a vu ces derniers jours. Mais les instances n’ont pas suivi et c’est à cause d’elles qu’on se retrouve dans cette situation.
Froome au final est presque victime de ces lenteurs. On peut dire que c’est à cause de ses avocats, qui ont fait traîner, mais il faudrait un système plus transparent, plus rapide. Ça ne rime à rien comme ça. Pour l’instant il n’est coupable de rien hormis d’avoir été contrôlé anormalement. Pour les gens qui ne suivent pas beaucoup le vélo, quand tu entends “tricheur”, “dopé”, c’est facile de se tromper sur ce qu’il se passe. Celui qui ne suit que le Tour est convaincu que Froome est un dopé. Pour l’instant, il a le droit de courir, mais à cause de cette lenteur, de la mauvaise presse aussi, on est dans cette situation de défiance entre le public français et toute l’équipe Sky. Et ce que je n’aime pas personnellement, ce sont les commentaires… (Il se reprend) J’entends beaucoup, à la télé… (Il cherche ses mots)
Comme si Froome l’avait mérité ?
Les commentateurs ne disent pas, évidemment, que les Sky sont des tricheurs. Mais par leurs commentaires peu enthousiastes, ils ouvrent la porte à une suspicion, qui est relayée ensuite par le spectateur français qui sera sur la route le lendemain et ira huer, pisser ou cracher sur les coureurs. Pour moi c’est une responsabilité journalistique qui devrait être mise en cause. Ils sont en train de se plaindre que l’équipe Sky domine la course. Alors beaucoup de supporters de vélo peuvent s’en plaindre, pourquoi pas. Mais quand on regarde l’histoire, il y a très peu d’années où il n’y a pas une équipe qui domine. Malheureusement, ce n’est pas une équipe française en ce moment, donc ça change le point de vue. Mais quand c’était l’équipe ONCE de Laurent Jalabert, on entendait moins ce genre de commentaires qui disent : “Oh, c’est terrible, ils ont tué le suspense, c’est terrible pour le vélo.”
Parce qu’en plus en ce moment, on parle de Thomas comme si c’était impossible qu’un pistard puisse grimper. Mais les mêmes gens n’ont rien dit quand Jalabert, ancien sprinteur, gagne la Vuelta ! Donc Jalabert lui-même, qui nous a fait vibrer dans les années 1990 et qui est à la télé, pourrait le rappeler. Il devrait dire qu’on peut changer de morphologie et de profil quand on est coureur. Surtout que Geraint Thomas, il fait le Tour en 2007, ce n’est pas comme s’il arrivait de nulle part. On connaît son parcours, il a été en construction, puis il gagne Paris-Nice en 2016, il va sur le Giro comme leader… Je suis beaucoup moins choqué de le voir faire ce qu’il fait qu’une partie des commentateurs français. C’est une espèce de malhonnêteté qui me frappe et me déçoit.
« On nous fait croire que les Britanniques trichent, mais Bardet et Dumoulin finissent à deux ou trois secondes. Alors ça veut dire quoi ? Les Britanniques trichent pour gagner par deux ou trois secondes ? »
Vous y voyez de l’injustice ?
Regardez en 2014, quand Nibali gagne le Tour. Il domine mais on lui trouve un certain panache. Et derrière, il y a Péraud qui finit deuxième, à 37 ans. Est-ce qu’il y a un mec en France qui a dit : « Péraud à 37 ans qui fait deuxième, n’est-ce pas un peu suspect ? » Non, car on est en France et on veut que le Français réussisse. Je comprends tout à fait, mais il faut être un peu plus honnête. Cette année, sur la première étape où Sky prend le maillot, on a droit directement aux commentaires du genre : « Sky assomme le Tour. » Est-ce que le Tour est déjà fini ? Dumoulin est encore à moins de deux minutes, et c’est le meilleur rouleur du peloton.
En revanche, en même temps qu’ils nous font croire que tout ça est suspect, ces personnes ne disent rien quand dans l’Alpe d’Huez, Bardet et Dumoulin arrivent avec Froome et Thomas. On nous fait croire que les Britanniques trichent, mais Bardet et Dumoulin finissent à deux ou trois secondes. Alors ça veut dire quoi ? Les Britanniques trichent pour gagner par deux ou trois secondes ? Evidemment, ça ne rime à rien et Bardet réussit à être avec eux alors qu’il n’a aucun équipier pendant que les Sky sont à plusieurs. Je trouve tout ça un peu malhonnête. Moi aussi j’aimerais bien que Bardet gagne, mais il faut être honnête, ne pas faire croire aux gens qu’un type comme Thomas est forcément suspect quand il bat un coureur français par trois secondes.
Que vous inspirent les sifflets en haut de l’Alpe d’Huez ? Huer est quelque chose de normal en foot, doit-on vraiment le condamner dans le vélo ?
Le stade de foot est un exutoire, les gens y vont pour crier ce qu’ils ne peuvent pas crier dans la rue. Il y a des racistes qui viennent huer des joueurs africains, parce que dans un stade tu arrives à le faire même si c’est censé être interdit… Et le Tour de France est le plus grand stade du monde, tu peux dire que tu n’aimes pas quelqu’un, même jeter quelque chose sur lui, et dans neuf cas sur dix personne ne te dira rien, malheureusement. Je comprends qu’on puisse huer un adversaire. Mais, sans vouloir donner des leçons, si tu vas voir un évènement sportif, tu n’es pas là non plus pour taper ou pousser quelqu’un, interférer avec la course. On a perdu Nibali à cause de ça et c’est bien triste.
Vous comprenez ces sifflets ?
Je comprends qu’on puisse se poser des questions sur l’équipe Sky comme sur toutes les équipes qui gagnent. Le vélo étant ce qu’il est, quand tu gagnes une course, tout le monde se demande si tu as triché. Dans ce sport, quelque part, tu as intérêt à finir deuxième, comme ça personne ne te posera de questions. J’aimerais bien voir un français finir premier, voir si on se posera les mêmes questions. C’est trop facile de tomber sur ceux qui gagnent. J’espère de tout mon cœur qu’un gars comme Geraint Thomas, que j’admire, gagne de façon honnête, et j’en suis plus ou moins convaincu quand même parce que je le suis depuis longtemps et je sais ce qu’il nous a montré par le passé. On peut penser que je suis naïf, mais à ce moment-là à chaque fois que quelqu’un gagne une course, on ne peut pas le croire.
« Ca fait partie du sport d’avoir des adversaires, d’aimer les battre et d’aller boire un coup avec eux après. Il faut juste savoir où mettre la ligne et ne pas dépasser certaines limites. Les commentateurs doivent faire attention, parce que je pense que c’est eux, justement, qui donnent le ton. Tu peux être pour les Français sans être forcément être contre les autres. »
Est-ce que quand Sagan gagne régulièrement, on doit se demander si ce n’est pas suspect ? Non. Il faut des champions. Avec l’état d’esprit d’aujourd’hui, qu’est-ce qu’on aurait dit de Bernard Hinault ? Il gagnait le Tour d’Italie puis le Tour de France, et même Paris-Roubaix. Parce que c’était le plus fort. Est-ce que tous les ans dans le tennis, les gens se disent que Nadal et Federer, c’est suspect ? Que Federer, il fait un break de six mois, qu’il revient et qu’il gagne ? Non, les gens ne se posent pas ces questions-là. Dans le vélo, il y a eu des histoires et malheureusement, ce sport continuera à vivre dans cette suspicion qui entourera chaque vainqueur de course.
Après la victoire de Sagan à Valence, vous disiez ironiquement sur Twitter : “Heureusement qu’il n’est pas chez Sky”. Vous avez l’impression qu’il y a un sentiment anti-Sky en France ?
C’était pour envoyer un message à France Télévisions, qui est dans la déprime à chaque fois que Sky gagne une étape. L’anti-Sky existe et c’est normal. Il y a aura toujours des antis. La France n’est pas épargnée par la xénophobie, le racisme. Il peut y avoir parfois des sentiments anti-étrangers.
Que disent les Anglais de l’accueil qui est réservé à l’équipe Sky ?
Les Anglais gardent de la distance par rapport à ça, il n’y a pas vraiment eu de bruit pour l’instant, même si on en a parlé lorsque Thomas s’est fait siffler à l’Alpe d’Huez. On ne dit pas que les Britanniques sont propres et que les autres trichent, mais quand un grand coureur réussit quelque chose, on n’a pas envie qu’il soit tout de suite mis en doute et hué par le public, avant de savoir quoi que ce soit.
Froome jouit-il toujours d’un déficit de popularité en Angleterre ? On a souvent fait la comparaison avec Wiggins…
Oui, il n’est pas aussi populaire que l’était Wiggins. Parce que Wiggins, c’est un “lad” comme on dit en Angleterre. Un type issu de la classe ouvrière avec qui tu peux t’imaginer boire trois ou quatre pintes, qui aime la musique britannique. Il est plus de “chez nous” entre guillemets que Froome, qui habite Monaco, qui n’est pas très présent sur le sol anglais. Et c’est dur pour lui parce que plus charmant que Froome, plus poli que lui, ça n’existe pas dans le peloton. Il a toujours été respectueux envers tout le monde, ça a été un ambassadeur plutôt formidable. Mais les Britanniques ont du mal à être très chaleureux avec lui, même si les gens qui suivent le vélo savent que c’est un grand champion. Si Thomas gagne le Tour, il se rapprochera de ce qu’était Wiggins, c’est quelqu’un de plus proche du public anglais. Un pistard, deux fois champion olympique, en plus à domicile en 2012.
Cette suspicion permanente, surtout en France, est-ce pour vous du chauvinisme presque inconscient, on se dirait que si Bardet n’arrive pas à gagner, c’est que les autres trichent ?
Je pense, oui. En même temps je le comprends, les Français et les Anglais, on est rivaux depuis des siècles. Regardez ce qu’il se passe lors d’un match des VI Nations à la télé, les commentateurs supportent la France, ils sont chauvins, ils veulent que la France batte les Anglais, qui se feront appeler les “rosbeefs” à un moment donné. Evidemment, je comprends tout ça, ça fait partie du sport d’avoir des adversaires, d’aimer les battre et d’aller boire un coup avec eux après. Il faut juste savoir où mettre la ligne et ne pas dépasser certaines limites. Les commentateurs doivent faire attention, parce que je pense que c’est eux, justement, qui donnent le ton. Tu peux être pour les Français sans être forcément être contre les autres.
Pas du tout d’accord avec ce qu’il raconte.
Jalabert est reconnu comme un bon consultant, c’est pas pour autant qu’on oublie les zones d’ombre de sa carrière. D’ailleurs le prendre comme exemple d’un coureur qui a réussi à changer de spécialité… pas très malin.
Les suspicions ne sortent pas de nulle part, c’est pas juste de la haine contre ceux qui réussissent … Entre tout ce qui a déjà été dit sur la Sky en tant que structure et ses coureurs aux parcours atypiques + il y a quand même un contrôle anormal, blanchi mais sans plus d’explications.
Les vainqueurs étrangers peuvent être appréciés en France, la preuve sagan.
Et puis faut arrêter avec cet argument français = public à la con. Le public qui hue gatlin aux championnats du monde du 100m, il était français ?
Et puis vu comment il défend Thomas/froome, je suis pas sûr qu’il ait appris de son histoire avec amstrong …
Complètement d’ accord avec vous ! il aurait été Français c’était pareil. et si ce monsieur lisait les forums il verrait que les français y sont aussi , voir plus critiqué que les étrangers. Son argumentation ne tient pas une seule seconde la route. Et pour ce qui du racisme, les anglais n’ont rien à nous “envier”, demandez aux polonais ( même s’ils sont de la même race, et nous permis de gagner la guerre ), aux pakistanais…Et là vous avez aussi raison, e, c’est concernant Sagan et van Avermaet qui sont très apprécié du public, je n’en veux pour preuve que l’accueil qu’ils ont reçu sur les podiums. mais eux ils ont du panache. Même si Thomas, , que je n’apprécie pas, se défend bien.
La mauvaise foi … Les commentaires sur la Sky été les mêmes avant que toutes “histoires” existent, la même chose si ils été français ? Vous pensez vraiment que alaphilipe est plus propre que les Sky ? Vous savez trés bien que non. Je ramène souvent à ça : AG2R et ses multiples controle positif a l’EPO, Bardet exactement au même niveau que les Sky en montagne, mais seulement les autres trichent évidement. (Je dit pas que Bardet est chargé, je dit juste qu’il subirai un autre traitement si il été anglais.) Bernard Mabuse qui est un amis de la famille ledanois DS et coureur dans la formidable équipe Fortuneo Samsic, on en parle ? Jamais ! Alexis Guérin qui intègre Delko a mis saison parce qu’il “avais des “problèmes de familles” tout le monde sait ce qu’il en est en réalité, qui plus est dans une équipe qui a déja eu un controle positif a l’EPO cette saison. Les tendinites a répétition de voeckler avant le TDF pour avoir des AUT, on en a parlé ? non on prefère se palucher sur ses “exploits” la bave au levres, les yeux comme des billes “plein phares” aprés avoir atomiser le… Lire la suite »
Il y a quand même du vrai dans ce qu’il dit, notamment sur france Tv où les commentateurs ne savent pas commenter sans ne parler que des français, et ce dans tous les sports (voir JO, où la c’est la mascarade).
Jalabert je ne vois pas ce qu’il apporte franchement, a part parler un peu braquet, on dirait qu’il regarde que les courses qu’il a commenté. Il est à des années lumières de Jacky Durand sur eurosport je trouve, qui lui apporte un vrai regard sur la course et au moins il sait reconnaître les coureurs au visu…
Après c’est normal, on pardonne toujours plus facilement aux coureurs de notre pays, les espagnols, italien et autres sont dans le même cas^^
Oui mais sur eurosport c’est pareil ! ils ont des consignes de leur direction ! Les équipes françaises veulent être cité et valorisé. Ecoutez le RTBF il n’en ont que pour les équipes belges, la wanty par ci, la wanty par là … Quelque part c’est énervant , mais compréhensible ! le tout c’est de faire bonne mesure, ce que ne faisait pas Thierry Adam sur France 2, Lui c’était horripilant
Oui, les commentaires de France TV sont tristounets. A leur décharge, comment meubler pendant trois semaines où souvent, les journée sont très longues ?
Mes surprises de l’année :
– Thomas Voeckler que je prenais pour un emploi de complaisance avant de l’entendre. Il s’exprime très bien, sans répétitions, argumente techniquement. Il a vraisemblablement suivi une (courte ?) formation pour s’en sortir aussi bien et même mieux que certains journalistes.
– Cédric Vasseur qui m’horripilait comme commentateur : Ne reconnaissait pas certains coureurs, vocabulaire restreint. Le “gentil” Cédric s’est avéré, de façon inattendue, un DS à poigne et particulièrement efficace.
– Cyrille Guimard qui, sur L’EQUIPE 21, démontre que son immense savoir n’a rien perdu au fil des années.
– Les deux jeunes journalistes de chroniqueduvelo qui ont une belle maîtrise de l’écriture. Continuez, les gars, c’est une denrée rare.
J’ai juste remarqué hier une répétition “s’il arrive à arriver (…)”. Pas grave, Pierre Chany écrivait des chefs d’œuvres recroquevillé dans la voiture, dans les descentes de cols, sous la chaleur ou dans le froid.
Pour une fois je suis d’accord avec vous. perso il n y a que Thierry Adam que je n’aimais pas. Voeckler est en effet très bon, et Guimard toujours fin analyste ( Vous me surprenez d’ailleurs car s’il y en a un qui n’admire pas froome c’est bien lui .. je plaisante )
Je trouve même que Thierry Adam est nettement meilleur sur la moto cette année. Certes, je comprends aussi qu’il a dû la trouver mauvaise d’être évincé de la sorte, mais il n’a sûrement pas dû avoir le choix que d’accepter ce strapontin.
Mais non, mais non Gougi, il n’y a pas de raisons de s’eng… Juste que je trouve que ça ne sert à rien de s’emporter contre telle ou telle équipe. Qu’y pouvons nous, nous simples quidams ?
“Alors je ne pardonne rien mais je comprends très bien ce qu’il voulait dire. S’il ne trichait pas comme les autres il n’allait pas gagner, alors qu’il était plus fort que les autres”
Après ça j’ai continué à lire, mais tout en le prenant moins au sérieux…
Pour un gars qui suit le vélo depuis longtemps je trouve ses arguments peu pertinents.
Justifier la bonne performance de Thomas en 2018 parce qu’il a couru le tour en 2007…
Parler du cas de Peraud pour comparer sur un Tour 2014 plus que tronqué par ses absences…
Jalabert certes a fauté plus besoin d’en faire la demo mais le qualifier de pur sprinter lol…
Du reste je me rappelle mal du moment où la Once écrasait le Tour… On a pas vu la même chose
On n’est rivaux depuis des siècles .. ils croient qu’on ne sait pas faire la différence .. il nous prends vraiment pour des billes. En plus concernant le cyclisme les anglais dominent depuis le début de l’histoire de ce sport, c’est bien connu ! et s’il veut remonter dans l’histoire sans parler de sport, on n’en veut vachement aux anglais de nous avoir liberer du nazisme. Il fait quoi dans la vie ce type ?
Journaliste foot Bein Sports.
merci je sais c’était ironique, et ça ne lui donne pas le droit d’assimiler tout le monde a ses fantasmes;perso je n’ai rien contre la anglais, je les admire même pour leur courage. Apres les attentats chez eux ils étaient exemplaire. donc ses propos, parce qu’ils sont british on n’aime Froome et thomas , il peut se les garder. Moi je n’aime pas les tricheurs c’est tou, qu’ils soit anglais, péruvien, burkinabé ou ..Français
Daren Tulett, ce grand expert du vélo!
Derrière une apparence mesurée, il s’agit d’un tissu de mauvaise foi de la pat d’iun chroniqueur anglo-saxon qui voit midi à son heure. Non, les français ne pas plus chauvins que les italiens ou les espagnols ( je dirais même moins) , voir comment les victoires d’Evans, Nibali même Wiggins ont été accueillies. Seulement espagnols et italiens n’ont pas été cocufiés à 7 reprises par un certain américain et une certaine équipe. Non, Jalabert ne peut être comparé à Froome. Il ne s’est jamais transformé en serial winner du Tour. Non les journalistes et le public ne peuvent psychologiquement faire comme si… Tout était dans le meilleur des mondes avec un train Sky de 6 coureurs au sommet des cols ( vous vous rappelez d’Hincapie, le rouleur sur pavés de l’Us Postal menant le peloton au sommet des cols?). Les accélérations improbables d’un Froome métamorphosé avaient de toute façon dès la 1ere année provoqué la stupéfaction. En vérité, la situation actuelle du Tour et, en conséquence du cyclisme est beaucoup plus grave que l’enjeu d’un maillot jaune sur le Tour. Gravement atteint par les années EPO, le cyclisme est devenu très fragile. L’atmosphère épouvantable créée par la morgue des dirigeants… Lire la suite »