Avec 54 succès en 2016, Etixx Quick-Step est de très loin l’équipe la plus prolifique du peloton – quinze bouquets de plus que la Sky, deuxième de ce classement. Pourtant, cette saison, tout n’a pas été rose pour l’armada de Patrick Lefevere. Loin de là.

Le top : Fernando Gaviria

Avant même de signer chez Etixx, le sprinteur colombien avait frappé fort en battant Mark Cavendish à San Luis. Puis il en avait remis une couche en se payant le scalp d’André Greipel lorsqu’il était stagiaire. Mais la confirmation était attendue. Elle est venue, presque au-delà des espérances. En remportant Paris-Tours, Gaviria a parfaitement conclu sa première saison chez les professionnels, qui l’a aussi vu remporter une étape de Tirreno ou être désigné leader de son équipe sur Gand-Wevelgem, malgré la présence de toute l’armada Etixx. Sans oublier qu’à seulement 22 ans, le garçon est passé tout près d’une victoire sur un Monument. Lors de Milan-Sanremo, il était annoncé parmi les outsiders à surveiller, et il avait répondu présent jusque dans le final, passant sans encombre le Poggio avec les meilleurs. C’est finalement une chute dans le dernier kilomètre qui l’élimina de la course à la victoire. Mais Fernando Gaviria a pris rendez-vous pour l’avenir.

Le flop : les flandriennes

Lefevere, c’est les pavés. Le patron d’Etixx, depuis son arrivée dans le vélo, a pris l’habitude de régner sur les classiques flandriennes, année après année. Un printemps sans grande victoire est donc un printemps raté. Ce fut le cas cette année. Le Samyn, remporté par Niki Terspra, est le seul succès au compteur des hommes en bleu. Une victoire loin d’être suffisante compte tenu de l’effectif d’Etixx. Avec Boonen, Terpstra, Trentin, Stybar, Vandenbergh et les gregario que l’on ne compte plus, la formation belge devait être sans concurrence sur les pavés flamands. Mais chaque fois, il y a eu un hic. Tom Boonen n’est pas passé loin de sauver le bilan. Dynamiteur de Paris-Roubaix, il a manqué la victoire pour quelques centimètres seulement face à Mathew Hayman. Et à n’en pas douter, un succès sur l’Enfer du Nord aurait fait oublier toutes les semaines plus compliquées. Mais Tommeke a manqué l’occasion, et on ne retiendra que le sentiment général d’un printemps à oublier.



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