Chez Cofidis, Nacer Bouhanni a fait cette saison la pluie et le beau temps. Ses succès et ses échecs ont rythmé l’année de l’équipe nordiste. Alors aussi nombreuses et importantes furent les désillusions, heureusement que le sprinteur tricolore était là pour briller par intermittences.
Le top : Nacer Bouhanni
Paris-Nice, Tour de Catalogne, Dauphiné : avant l’été, le Français avait réalisé un début de saison qui sans être incroyable, était à la hauteur des attentes. Surtout que restait en tête ce final de Milan-Sanremo, où sans un problème de chaîne malvenu, Bouhanni aurait pu prétendre lever les bras et s’offrir son premier monument. Le sprinteur de 26 ans, pour la première fois depuis son transfert chez Cofidis fin 2014, a donc su, l’espace de quelques mois, répondre présent et faire jeu égal avec les maîtres de la discipline. Sur cette période, il s’est payé le scalp de Greipel, Kristoff, Matthews ou Degenkolb, un tableau de chasse qui laissait présager une belle deuxième partie de saison, avec en ligne de mire le Tour de France et les Championnats du monde. Et surtout, entre janvier et juin, le Vosgien a décroché huit des dix bouquets de son équipe. De quoi se demander à quoi aurait ressemblé, sans lui, l’exercice 2016 de Cofidis.
Le flop : Nacer Bouhanni
Le problème de la saison de Cofidis réside alors dans la suite des évènements. La victoire de Bouhanni sur le Dauphiné est finalement le dernier rayon de soleil de la saison des Nordistes. L’épisode des Championnats de France, où le Vosgien s’est blessé à la main dans une bagarre, a marqué le début de la fin. Forfait pour le Tour et mis au repos forcé près d’un mois, ensuite vainqueur finalement déclassé de la Classique d’Hambourg, Bouhanni a vécu une deuxième partie de saison cauchemardesque, symbolisée par le fiasco des Mondiaux à Doha. Le sprinteur tricolore n’a levé les bras qu’à trois reprises entre juillet et octobre, jamais en World Tour. Pendant ce temps-là, le reste de l’équipe n’a pas davantage brillé. Venturini et Jõeäär, un succès chacun, sont les seuls à avoir gonflé le bilan de leur équipe. La preuve qu’en 2016 plus que jamais, Nacer Bouhanni a été à l’origine de toutes les émotions de son équipe.
Sérieux ? Nacer, déclassé injustement à Hambourg (scandaleux quand même) et malchanceux à MSR est le FLOP de l’équipe en en remportant 73% des victoires ?
Mais enfin vous êtes pas sérieux… LE reste de l’équipe ou Navarro par ex sont des flops.
Relisez l’article et vous verrez que Bouhanni est à la fois le top et le flop de l’équipe cofidis . Il a fait de très bonnes choses en 1ère partie de saison et de moins bonnes par la suite . Quand on parle de top et de flop c’est par rapport aux résultats espérés de certains coureurs . il est évident que l’on attend beaucoup plus d’un leader comme Bouhanni que des autres seconds couteaux de l’équipe ;
Merci je l’ai lu…
A ce compte là chez direct energie pourquoi coquard n’est il pas le flop également vu ses piètres résultats depuis la fin du TdF ?
Je maintiens cependant que désigner le meilleur d’une équipe en flop quand c’est l’ensemble de l’équipe qui coule n’est pas honnête…
Sans sa bagarre à la veille des Championnats de France, Bouhanni ne serait peut-être pas dans les flops. Derrière et sans lui, une équipe faible. Navarro n’a jamais été un cador et reste encore l’un des coureurs les plus solides de l’effectif. J’ai aimé apercevoir Jeannesson, dommage qu’il se blesse pendant le Tour de France. Molard, Rossetto, Edet, Hardy, Bagot, Maté : autant de baroudeurs malheureusement trop limités en montagne pour réussir à tirer leur épingle du jeu en WT, malgré tous leurs efforts répétés (notamment Molard et Rossetto sur la Vuelta, on ne pourra pas leur reprocher leur belle combativité). On attend également que Sénéchal réussisse à passer un palier au niveau des résultats.
On espère plus de réussite pour Bouhanni l’an prochain. Son train semblait bien en place et son talent réclame qu’il gagne un jour MSR et 1 ou 2 étapes du Tour de France! A lui de ne pas se rater!
Vu la valeur de Bouhanni et l’investissement de Cofidis, pour moi la saison 2016 est un sérieux échec. Et si celle de 2017 lui ressemble, ce que je ne souhaite pas, je ne donne pas cher de la poursuite du partenariat entre les deux. Absence dans les grands tours ( et pour cause) pas de résultat dans les grandes classiques. Ratage au championnat du monde.La malchance a joué. Mais ce joker n’est utilisable qu’une saison.
L´avant Bouhanni chez la Cofidis c´était le flop. Maintenant c´est quand meme beaucoup mieux; il manque un peu de reussite( France/San remo) et de sérieux dans l´exercice (Hambourg entre autres) . Avec quelques réglages de dérailleurs et de directions, il peut cartonner ce mec .
J’attends toujours les résultats de Florian Sénéchal;