Symbole d’une saison compliquée, l’équipe Lotto-Soudal a vu le maillot de champion de Belgique quitter son antre au début de l’été. Comme souvent, c’est donc André Greipel et Tim Wellens qui ont sauvé le bilan des hommes de Marc Sergeant. De quoi obtenir la moyenne mais pas plus.

Le top : André Greipel

Le sprinteur allemand est une valeur sûre. Un homme qui a gagné au moins une étape sur les douze derniers grands tours qu’il a disputé. Alors décrocher un seul bouquet en trois semaines n’est pas forcément le signe d’une grande réussite. Et sur le Tour de France, cet été, on était en droit d’attendre un petit peu plus de Greipel. Mais sa seule victoire, sur les Champs-Elysée, suffit à sauver les meubles. Loin de ses quatre succès de 2015, l’Allemand poursuit au moins son règne sur la plus grande avenue du monde. Assez pour pouvoir affirmer qu’il n’est pas passé à côté de son mois de juillet. Mais finalement, c’est plus tôt dans la saison qu’André Greipel a fait forte impression. En décrochant trois étapes du Giro en seulement douze jours de course, surtout. En réalisant la plus belle campagne de flandriennes de sa carrière, aussi. Malgré les années, le Gorille continue de porter son équipe à bout de bras.

Le flop : Tony Gallopin

Derrière le leader incontestable qu’est André Greipel, le Français devrait pouvoir prendre les choses en main. Être le patron de substitution au sein de l’équipe Lotto-Soudal. Il n’a pas su assumer ce rôle cette saison. Trop discret, il a traversé le printemps sans peser. Sa troisième place sur la Flèche brabançonne vient tout juste signaler que oui, Gallopin est un puncheur qui regroupe toutes les qualités pour briller sur les ardennaises. De quoi finalement gonfler les regrets. D’autant que l’Essonnien n’a pas été capable d’élever son niveau lors du Tour de France, où une victoire ou un maillot jaune peuvent – il le sait parfaitement – suffire à chambouler une saison et faire oublier des mois difficiles. Alors si Tony Gallopin avait remporté les Championnats de France et la Clasica San Sebastian – au lieu de ses deux deuxièmes places – le bilan serait aujourd’hui différent. Mais signe que 2016 n’était pas sa saison, il lui a chaque fois manqué quelque chose.



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