Quand Vincenzo Nibali se fixe un objectif, il se loupe rarement. Pour 2014, il avait coché le Tour de France, et l’a dominé de la tête et des épaules. Avec la Vuelta 2010 et le Giro 2013, il compte donc à son palmarès les trois grands tours, et est entré dans l’histoire aux côtés d’Anquetil, Gimondi, Merckx, Hinault et Contador. Rien que ça. Parce que Nibali est un coureur qui prête attention à l’histoire de son sport, il sait ce que cela signifie. Il fait partie des très grands, et il s’est confié à la Chronique du Vélo, revenant sur les moments importants de ses dernières saisons, sur sa personnalité et ses souvenirs de juillet. Entretien grand format.

Bonjour Vincenzo. Pour commencer, revenons sur un beau moment de votre saison : le mois de juillet. Quel souvenir de proximité gardez vous avec le public sur les routes du Tour ?

Les spectateurs ont tout simplement été extraordinaires. Je dois vraiment dire merci aux Français, car ils ont été chaleureux envers moi, m’apportant beaucoup de soutien.

Avez-vous ressenti des différences entre le public français et les tifosi en Italie ? Dans ce registre, la parade finale des Champs-Elysées est aussi unique en son genre, non ?

L’arrivée à Paris est toute aussi indescriptible. C’était incroyable de vivre un tel moment, avec cette liesse populaire telle un fleuve sur les Champs-Elysées. Très sincèrement, il s’agissait de l’un des moments les plus importants de ma vie. Pour revenir aux fans à proprement parler, les tifosi sont également très fervents, notamment ceux de mon fan-club, les « CanNibali », qui ont fait le déplacement. Mais je ne peux pas départager Français et Italiens, peut-être qu’ils se différencient juste par les spécificités des courses.

Après de longs mois de travail, de préparation, on imagine que la satisfaction était et est toujours à son comble ! Mais avez-vous toujours eu une confiance maximale, même avant le grand départ du Yorkshire ?

A vrai dire, j’ai toujours préféré, et ce jusqu’au dernier jour, ne jamais penser avoir gagné quelque chose. Je n’ai jamais voulu faire des prédictions, et durant le Tour, j’ai bien souvent déclaré vouloir arriver d’abord à Paris, avec le meilleur résultat possible, plutôt que de ne penser qu’au maillot jaune. Honnêtement, j’avais de toute façon de bonnes sensations dès ma première victoire à Sheffield. Sans cela, je n’aurai pas eu une aussi grande confiance en mes capacité. Et sortir indemne, voire privilégié, de l’étape des pavés, c’était également un signal important. Mais je n’oublie surtout pas ma victoire aux “Tricolore” – les Championnats d’Italie, ndlr -, qui m’a beaucoup aidé du point de vue moral et a quelque peu changé la situation.

Revenons sur la motivation supplémentaire que vous évoquiez concernant votre maillot “tricolore”. Le second jour du Tour, vous attaquez dans les cinq derniers kilomètres, et endossez sans traîner le jaune. C’en est une preuve ?

Sans aucun doute ! La victoire en Italie, à Fondo, signifiait beaucoup pour moi. La conquête du titre de champion national était quelque chose de formidable, et c’était ma première victoire de l’année, qu’on ne peut oublier lorsque l’on n’a pas levé les bras depuis longtemps (sa dernière victoire remontait au Giro 2013, aux Tre Cime di Lavaredo, ndlr). J’étais accompagné d’une petite tension, et par chance, ce succès est intervenu au moment juste. Ce fut une vraie libération et une avancée importante pour le Tour.

Comment s’est justement déroulée votre préparation, mentalement, de janvier à juin ?

Mon programme de préparation a été entièrement imposé par mon grand et unique objectif de l’année, c’était le Tour de France. Vous savez, quand on prépare un aussi grand évènement, on a besoin de prêter attention à tous les aspects, de soigner chaque détail, même les plus infimes, ceux qui paraissent anodins. Après, mentalement, il faut rapidement essayer de se mettre dans le rythme, et être totalement projeté sur son but. En clair, j’avais besoin de ne pas ressentir une pression trop forte, en pensant davantage à la valeur et à la renommée du Tour qu’à l’avance que j’avais.

Vous êtes un coureur qui prend généralement beaucoup de risques, afin d’honorer chaque course. Mais lors du Dauphiné, vous n’étiez pas dans votre meilleure condition. Vous vous êtes mis à vouloir bluffer ?

Ce n’était pas mon idée, non. Pour moi, être au top en juillet nécessitait un parcours évoluant crescendo. Au Dauphiné, j’ai observé les premières conséquences rassurantes de mon stage en altitude, au Passo San Pellegrino. Je savais que je pouvais encore perfectionner ma forme, au moment qui comptait le plus. Froome et Contador avaient pour leur part démontré au Dauphiné qu’ils étaient déjà très compétitifs, et j’étais en retrait par rapport à eux. Mais je me m’était fixé comme cible d’atteindre mon meilleur niveau en juillet, et pas avant.

C’est pour ça que dès l’Angleterre, on a vu le Nibali attaquant, comme au Tour de Lombardie 2011 ou à Liège en 2012 ?

Quand j’analyse mes propres comportements en course, je me définis comme un coureur instinctif. Surprendre les adversaires est une tactique qui marche toujours, et personnellement, elle me plaît beaucoup du moment où j’en ai la possibilité ! En montée, en descente, peu importe l’endroit, du moment que cela peut se révéler décisif. C’est quelque chose que j’ai réussi à faire rapidement au Tour.

Puis, il y a la fameuse traversée du Nord marquée par ces secteurs pavés. Vous ne l’aviez pas reconnue en course comme certains de vos rivaux, mais cela n’a pas eu la moindre incidence. Aviez vous imaginé être en mesure de réaliser une telle opération ?

L’étape des pavés, c’est tout de même la seule que j’avais repérée quelques mois avant avec toute l’équipe. Ce que je souhaitais plus que tout, c’était faire attention à ne pas m’exposer à des risques inconsidérés, et tout ruiner en chutant. Comme je l’ai dit, mon style est celui d’un coureur qui cherche à aller de l’avant. L’occasion idéale s’est présentée, et je me devais de la saisir. Je me dois aussi de remercier Fuglsang.

Victorieux en haut des Tre Cime di Lavaredo et plus généralement d’un Giro neigeux, les conditions extrêmes vous plaisent-elles ?

L’étape des Tre Cime était assez épique. Franchement, je ne supporte pas trop le grand froid. Je suis à l’aise sous la pluie, ça oui, mais pas vraiment quand les températures sont trop basses. Cette journée, j’avais naturellement été protégé par un habillement adapté, comme tout le monde, et je dois dire que j’ai souffert, mais pas autant que je l’avais imaginé. Il faut dire que je désirais vraiment cette victoire là-haut… C’était un jour à part.

A propos du passage sur les pavés, beaucoup d’observateurs se sont empressés de mettre en avant les lacunes mentales de Froome et des autres ayant abandonnés. C’est quelque chose que vous recherchez, l’avantage psychologique ?

Oui, c’est certain qu’une course de trois semaines se gagne psychologiquement. Après, je ne suis pas sûr que Chris ait jeté l’éponge pour ces raisons, mais plutôt à cause des séquelles de ses nombreuses chutes. Je ne vous apprend rien en disant que le plus important, c’est de rester debout, et dans des moments comme ceux-là, c’est une affaire de concentration.

Le cyclisme peut souffrir d’un ennui relatif aux yeux des fans. Quand on leur demande les meilleures images de ce sport, ils désignent sans hésisation celles-ci. Est-on cycliste pour vivre ces émotions ?

Dans notre sport, c’est enthousiasmant de savoir que l’on peut compter sur le support de nombreux amoureux du vélo, aussi bien dans les bons moments que dans nos périodes un peu plus compliquées. Une grande majorité d’entre eux nous attendent au sommet d’un col pour nous voir, nous acclamer, pendant une durée si brève. Mais c’est une ambiance si festive ! Alors, quelque soit les conditions, il y a peu d’autres sports ou l’atmosphère globale rivalise.

Durant votre jeunesse et plus particulièrement vos années Espoirs, vous aviez fait part de vos envies de disputer Paris-Roubaix une fois dans votre carrière. La reconversion de Bradley Wiggins, vainqueur du Tour en 2012, désormais adepte des flandriennes, pourrait-elle devenir source d’inspiration dans quelques années ?

A la fin de ma carrière ? Qui sait ! Plus sérieusement, je ne pense pas courir un Paris-Roubaix à court terme. Eh, magari alla fine della carriera. Sur le Tour, je m’en suis très bien sorti, mais l’Enfer du Nord est tellement différent. On ne peut pas comparer.

Gérer le poids de la course sur les grands tours n’est pas la tâche la plus facile, comment l’avez-vous vécu ?

En effet, et pour cela, avoir une bonne équipe à ses côtés devient rapidement fondamental. Mes coéquipiers ont su imposer leur présence dans les moments importants, leur état d’esprit était louable. Ils étaient prêts à se sacrifier pour moi, pour le maillot de leader. C’est pourquoi je les ai profondément remercié, pour leur précieux travail auprès de moi.

Avec le recul que vous pouvez avoir, quel a été le moment le plus difficile de ce Tour de France ?

A vrai dire, il s’agit surtout d’étapes qui paraissent insignifiantes sur le papier, mais qui débouchent des fois sur des vrais pièges. Il n’y a pas eu de véritable moment difficile, même si comme tout le monde, je craignais la cinquième étape – entre Ypres et Arenberg ndlr. Mais compte tenu du résultat, je ne pouvais pas me plaindre. Alors si je devais choisir, je dirais le début de troisième semaine, là où la fatigue commence à se faire ressentir, et que la haute montagne est loin d’être terminée. Il faut rester solide, et pour cela, la présence du maillot jaune sur tes épaules te transcende. Gagner aide à gagner, et la dynamique créée est porteuse.

Cela fait depuis quelques années que votre équipe, Astana, penche vers un “Made in Italy”, par son mercato, son nouvel encadrement… L’équipe construite autour de vous, avec des gregarii de renom comme Michele Scarponi, était-elle celle que vous espériez lors des étapes clés de haute montagne ?

A l’image de leur support tous les jours, mes huit compagnons ont été exceptionnels, et je ne pouvais pas espérer mieux. Je savais que j’allais pouvoir compter sur les atouts d’un homme comme Scarponi sur une course pareille, et naturellement, Alessandro Vanotti possédait un rôle très important, en course comme en dehors. En général, nous formons un bon groupe chez Astana, et pas seulement entre nous, les Italiens !

Après votre sacre, vous avez dû logiquement récupérer, et avez fait une pause de deux mois. C’était indispensable ?

Pour moi, ce n’était pas vraiment deux mois de repos. C’est normal, oui, de récupérer toute l’énergie que j’avais pu dépenser, et les longues sollicitations d’un vainqueur du Tour se sont révélées aussi difficiles que ce que j’avais pu entrevoir. Soudainement, l’intérêt autour de moi s’est accru de manière exponentielle, surtout à l’extérieur de la planète cyclisme. Je suis parti en voyage au Kazakhstan pendant quelques temps, avant de me reconcentrer sur les Mondiaux de Ponferrada, que je ne pouvais négliger.

Se sent-on intimement différent depuis que l’on a remporté la plus grande course cycliste au monde ?

C’est compliqué de répondre. Disons que je me sens toujours le même, au fond de moi, même si ce n’est plus pareil. Déjà, après avoir gagné la Vuelta puis le Giro, ma popularité avait augmenté. Mais là, c’était tout bonnement incroyable. Je m’efforce alors de rester quelqu’un de tranquille, de ne pas me disperser, de profiter de ma famille, et surtout, d’être toujours centré sur ce que je fais : rouler sur le vélo.

Comment avez-vous réagi à toutes les critiques stipulant que “vous n’avez pas battu Froome et Contador ?”

Pour être sincère, cela m’a légèrement plongé dans l’embarras, puisque je crois fermement avoir gagné au mérite ce Tour de France, malgré leur absence. Les chutes font partie du cyclisme. Il peut y avoir de la malchance, mais parfois, on a tord d’être allé à la faute. Aussi, je tiens à dire que quand ils étaient encore en lice, je les ai battu et je suis allé prendre en premier la tunique jaune. Cependant, je vous cache pas que j’étais déçu de ne pas pouvoir me battre contre eux dans les cols…

Tour d’Espagne en 2010, Tour d’Italie en 2013 et le Tour de France cette année. Quel est intrinsèquement votre meilleur souvenir de victoire ?

Comme pour tout Italien, gagner le Giro est forcément quelque chose qui compte un peu plus. Parmi les trois, la Vuelta est vraiment celle qui m’a parue la plus divertissante. Son climat est plus tranquille, c’est presque la fête tous les jours ! Mais le Tour reste le Tour. Rien que pour mesurer le degré d’importance, il suffit de voir comment les passions se sont déchaînées autour de moi. La Grande Boucle reste probablement la plus fascinante, et bien que ce soit le plus récent, c’est bel et bien mon meilleur souvenir.

Maintenant que vous faites partie de ceux ayant inscrit leur nom au palmarès des trois grands tours, trouvez-vous encore la force de vous fixer de nouveaux objectifs ?

Je ne pense pas que cela soit si difficile. Avoir de nouveaux objectifs est toujours stimulant et aide continuellement à se surpasser. Par exemple, l’idée de doubler le Giro et le Tour rôde autour de moi, mais je n’ai pas encore pris de décision définitive. Il faudra voir avec l’équipe à notre premier rassemblement, où nous établirons les premiers programmes de l’année prochaine.

Parlons-en de ce Giro 2015 ! Un parcours assez indécis, avec moins d’arrivées au sommet que par le passé, mais un beau menu montagneux, et surtout ce contre-la-montre de 59 kilomètres entre Trévise et Valdobbiadene. A quoi ressemblera t-il ?

C’est sûr que le chrono est un peu long… Ces dernières années, j’ai pas mal travaillé à l’entraînement pour m’améliorer dans cette discipline, et mes résultats l’ont prouvé, mais bon… En tout cas, je suis franchement attiré par le départ en Ligurie, et bien sûr par les étapes de montagne du Giro, qui ont toujours fait la différence. Mais je ne me concentrerai pas totalement dessus tant que je ne serai pas sûr d’en être.

Faire le doublé Giro-Tour en 2015, cela s’inscrirait seize ans après la dernière tentative réussie de Marco Pantani, c’est quand même prestigieux non ?

En évoquant la possibilité de participer aux deux, cela m’a d’abord paru comme un beau défi à relever, un nouveau fil conducteur. Mais après coup, il est très dur d’être compétitif pour la victoire sur le Giro et le Tour la même année. On peut participer à l’un sans véritable objectif, avant de vouloir gagner le suivant, mais vouloir remporter les deux, c’est nettement plus difficile. Je vais peut-être me répéter, mais il est plus sage d’en décider avec la sérénité et la conscience tranquille lors des premiers stages.

Et à ce sujet, que penser du défi des trois grands tours d’Oleg Tinkov ? Vous aviez récemment déclaré que vous vouliez monter une équipe de jeunes avec tout cet argent, mais si jamais les meilleurs comme Contador, Froome ou Quintana, se décidaient à y prendre part, comment réagiriez vous ?

Tout simplement, aller au départ des trois grands tours en étant à chaque fois d’attaque est quasiment impossible. C’est déjà assez complexe d’en doubler deux, alors, si l’on rajoute un troisième… Mais au-delà de cet aspect, si cela devait se produire, je refuserai sûrement de m’y joindre, puisque de l’argent est mis sur la table pour inviter un coureur à participer. Tout ça pour le spectacle…

Il y a quelques semaines, vous avez privilégié le Tour de l’Almaty au Tour de Lombardie. C’était un choix primordial pour les sponsors d’Astana ?

Le Tour de Lombardie est une course que je porte dans mon cœur et pour laquelle je serai très heureux d’inscrire mon propre nom au palmarès. Mais cette année, compte tenu de ma saison et, en plus, du parcours, il n’aurait pas été facile de viser un bon résultat. Et puis il s’est trouvé qu’en parrallèle, l’équipe était inscrite de longue date au Tour de l’Almaty. On a donc décidé ensemble que c’était mieux pour moi de laisser la place aux autres coureurs qui avaient peut-être plus de chance que moi de réussir sur les courses italiennes de fin d’année. C’était le bon choix, sans hésitation.

Les Monuments du cyclisme voient leur tracé évoluer quasiment chaque année… Qu’en pensez vous ? Une bonne idée, ou cela dénaturerait le mythe des classiques ?

Des fois, il ne faut pas oublier que les modifications dépendent de problèmes existant sur le terrain. Sinon, cela dépend de la volonté des organisateurs de vouloir offrir plus de spectacle en apportant quelques nouveautés. Mon avis, c’est qu’une classique est déjà une grande course en fonction de son nom et de son histoire, indépendemment du parcours.

Changeons de sujet, et passons à l’actualité plus récente. Avec les cas de dopage de la fratrie Iglinskiy et de Davidenok, beaucoup de voix se sont élevées contre votre équipe, votre manager Alexandre Vinokourov… En dehors des habituels démentis, pouvez-vous nous affirmer que le dopage de maintenant se cantonne à des cas isolés ?

Malheureusement, oui, c’est bien la preuve qu’il y a encore et toujours des cas isolés, mais c’est fondamental de souligner que par rapport aux autres sports, le cyclisme a adopté une attitude beaucoup plus combative envers les tricheurs. On évoque beaucoup plus le vélo en première page des rubriques négatives, mais si on réfléchis bien, on en parle parce que les contrôles existent. Je peux vous dire qu’il y en a beaucoup… Alors, évidemment, cela continue de me mettre en colère quand tu apprends que dans ta propre équipe, là où tu es le capitaine, certains ont enfreint le réglement. Je reste persuadé que nous, les Astana, sommes parmi les premiers à lutter.

Beaucoup de champions ont une famille unie, soudée derrière eux. Vous concernant, bénéficiez-vous d’une présence forte de votre femme, de vos parents, de l’ensemble de votre entourage ?

Naturellement oui. La famille est une de mes forces, car mes parents, notamment, n’ont jamais oublié de m’encourager après avoir effectué le choix de devenir un coureur professionnel. En ce qui concerne ma compagne Rachele, elle a une patience infinie. Et d’autant plus dans les moment difficiles, quand on est éloignés, par exemple lors de sa grossesse ou de la naissance de ma fille. Elle a su m’accompagner dans le monde entier, sans donner à la situation un caractère trop pesant, en dépit de la distance. Enfin, que dire d’Emma ! Chaque jour, c’est un mini-spectacle supplémentaire pour moi de la voir grandir, elle m’a apporté une certaine sérénité.

Pour conclure, si vous deviez transmettre un message au public français, quel serait-il ?

Cela se résumerait à ce que j’ai prononcé sur le podium final de Paris : “Merci !” Parce que je pense que parmi ceux qui liront cette interview, beaucoup m’ont supporté sur les routes de juillet, bien que je ne sois pas Français. J’en profite donc totalement pour les remercier une fois encore. Vous avez été fantastiques !

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