Il est l’heure de tourner la page. De passer à une autre année, une autre saison, que l’on espère aussi enthousiasmante que celle qui vient de se terminer. Parce que oui, 2016 aura été une année riche en émotions. En révélations, en déceptions et en désillusions aussi.

2016, c’est l’année où un Français a remporté un monument, 19 ans après Laurent Jalabert et Frédéric Guesdon, en 1997. Merci Arnaud Démare.

2016, c’est l’année où Peter Sagan a lui décroché son premier monument, celui qu’on lui promettait depuis plusieurs années déjà. Mais ça valait le coup d’attendre.

2016, c’est l’année où Greg van Avermaet a décidé de ne plus être un loser magnifique. Fini les deuxièmes places, voici venu le temps des grandes victoires.

2016, c’est l’année où Romain Bardet a connu son premier podium sur la Grande Boucle, deux ans seulement après Péraud et Pinot. Les Français commencent à y prendre goût, et c’est tant mieux.

2016, c’est l’année où Esteban Chaves a confirmé tout le talent qu’on voyait en lui. Deux podiums de grands tours, un monument, qu’il semble loin son accident de 2013, au Trofeo Laigueglia.

2016, c’est l’année où Vincenzo Nibali a encore fait preuve de panache, pour aller décrocher un Tour d’Italie dans lequel il était très mal embarqué. On ne changera pas le Sicilien.

2016, c’est l’année où Chris Froome est un peu plus entré dans l’histoire, avec ce troisième Tour de France qui le place juste derrière Anquetil, Merckx, Hinault et Indurain.

2016, c’est l’année où de grands noms ont décidé de raccrocher, de Fabian Cancellara à Bradley Wiggins en passant par Fränk Schleck, Joaquim Rodriguez, Ryder Hesjedal et Michaël Rogers.

Malheureusement, 2016, c’est aussi l’année où l’on a perdu des cyclistes trop jeunes, et nous avons forcément une pensée pour Antoine Demoitié, Daan Myngheer, Romain Guyot et Etienne Fabre.

Mais tout cela, même si on ne doit pas l’oublier, fait désormais partie du passé. Il faut à présent regarder vers 2017. Une année où l’on attendra de Bardet qu’il confirme son nouveau statut, de Quintana qu’il attaque plus franchement Froome et de Contador ou Boonen qu’ils terminent en beauté. Et surtout, que le peloton tout entier nous fasse vibrer, le plus souvent possible.

Bonne année, et à très vite sur la Chronique du Vélo.

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