C’est une saison tronquée qui s’achève, pour le peloton comme pour la Chronique du Vélo. Depuis le début d’année, et vous avez été nombreux à nous le faire remarquer, les articles manquaient. Nous n’avons pas réussi à fournir le contenu que nous aurions voulu. Comme si nous n’avions jamais réussi à rentrer dans cette saison menacée dès les premières courses du calendrier ou presque.
Mais nous voulons faire en sorte de revenir très rapidement, avec la qualité et la quantité que l’on a pu vous offrir par le passé. Durant cette intersaison, vous allez nous retrouver petit à petit. Nous ne vous proposerons pas un article par jour pour le moment, faute de courses, mais nous reviendrons à ce rythme dès le début de la saison prochaine.
Pour cela, nous avons besoin de recruter quelques rédacteurs. Vous le savez si vous nous suivez depuis un moment, la Chronique du Vélo ne nous rapporte rien financièrement – nous profitons d’ailleurs de ce billet pour remercier chaleureusement tous les donateurs qui ont participé à notre opération « Offrir un café », couvrant une partie des frais d’hébergement du site.
Il y a de la place pour vous
Nous ouvrons donc les portes de la rédaction Chronique du Vélo à de potentielles nouvelles plumes, bénévoles. Si l’aventure vous tente, si vous voulez prendre le temps d’écrire de longs articles, de réaliser des entretiens, c’est très simple : écrivez-nous à [email protected]. Expliquez-nous pourquoi vous souhaitez nous rejoindre et envoyez-nous un article (le lien d’une publication passée ou un texte court écrit pour l’occasion) afin que nous ayons un aperçu de vos qualités.
Nous ne pourrons répondre positivement à tout le monde, parce qu’il faudra consacrer du temps à chaque nouveau venu dans l’équipe. Mais nous ferons de notre mieux. Et promis, nous répondrons évidemment à chaque candidature. Pour savoir si vous correspondez à la Chronique du Vélo, ce n’est pas très compliqué (enfin, pour plus de précisions, il faudrait demander aux membres de la rédaction si le rédacteur en chef n’est pas trop embêtant) : nous recherchons des personnes avec une très bonne écriture et capables de proposer des sujets variés.
En espérant offrir un nouveau souffle à la Chronique du Vélo, qui existe depuis bientôt 9 ans maintenant et qui n’a pas prévu de s’arrêter. Nous avons énormément d’idées de sujets et d’angles à traiter. Les prochains mois s’annoncent riches en contenu.
Pour l’amour du journalisme et du vélo.
Offrir un café
oh yeah, toujours été extrêmement désireux de m’investir et contribuer à un tel projet.
C’est une belle initiative ! C’est vrai que j’ai été surpris de ne lire aucun article sur Liège-Bastogne-Liège, le Tour des Flandres ou la Vuelta en ce mois d’octobre. Comme quoi on s’habitue à avoir des articles de qualité sur un site gratuit.
Bon courage pour la suite.
Aujourd’hui je me suis dit que le vélo c’était vraiment facile en regardant Kuss grimper l’Angliru sans stigmate de fatigue et en discutant à l’oreillette sur du 18%.
Sinon le fait marquant du jour, c’est le retour du clm sur les routes du Tour dans un schéma “classique” : 20 Km la première semaine et 30km la veille de l’arrivée.
Oui, j’aime bien a priori ce tour 2021 qui est plus équilibré que les années précédentes avec le retour de 2 vrais contre la montre. Après tout ce sont les contre la montre qui ont eu le dernier mot au Tour et au Giro et qui ont fait basculer le classement général. Prudhomme a visiblement fait la croix sur une victoire de Pinot ou Bardet! Et puis il n’y a que 3 arrivées au sommet, qui sont synonymes de course bloquée jusqu’à 3 km de la ligne.. Et la double montée du Ventoux dans une atmosphère surchauffée sera le clou du spectacle.
De toute façon la beauté d’une course cyclisme dépend moins du parcours que d’une équipe capable de “contrôler la course” et de ce point de vue je suis plutôt pessimiste. Avec ce que l’on a vu au tour, giro et maintenant sur la Vuelta, aucune audace des leaders véritablement, c’est le travail des équipiers qui met à mal les leader par un écrémage par l’arrière. Une saison 2020 globalement à oublier (surtout les grands tours) à l’exception de quelques réjouissance.
@Tywin : Une saison 2020 globalement a oublier? je suis d’accord pour les grands tours (tour et vuelta avec une course bloquée, Giro avec un faible niveau, mais tout de meme du suspense). Par contre pour les classiques, je trouve qu’il y a eu du spectacle et du suspense avec des attaques de loi des favoris
Oui, mais pas de Paris Roubaix…
Du suspense sur le Giro certes mais aucune émotions me concernant à l’exception de Sagan et de Démare (mais ça reste des sprint massifs pour le dernier). Pour ma part à titre de comparaison j’ai eu beaucoup plus d’émotions lors du tour 2014 et Giro 2015 qui ne comportaient finalement pas beaucoup de suspense et pourtant ces deux événements furent riche en émotions. Comme quoi le suspense n’est finalement pas un critère si déterminant pour se souvenir d’une course
Pas d’émotion sur le Tour 2019 ?
C’est vrai je ne peux que vous rejoindre. Je dirai même plus si Pinot n’abandonne pas (ce qui ne dévalorise en rien la victoire de Bernal par ailleurs, à l’instar de Nibali 2014) et quelque soit le dénouement, c’est probablement le tour de 3 semaine le plus intense en émotions de bout en bout.
Mon commentaire visait surtout à dire que l’exemple du Giro 2020 montre que le suspense est une condition nécessaire mais certainement pas suffisante pour faire un course à haute émotion et qui reste dans les mémoires. Car pour ma part j’ai trouvé le Giro 2020 particulièrement ennuyeux (pour le général)
“Aujourd’hui je me suis dit que le vélo c’était vraiment facile en regardant Kuss grimper l’Angliru sans stigmate de fatigue”
Chris ! Sors de ce corps !
On ne peut comparer une course d’un jour où tout le monde cherche la victoire sans calcul ( sauf pour les equipiers bien sûr ) à une course de fond sur 3 semaines où interviennent justement calcul et gestion des efforts. Si on regardait le pourcentage des étapes où il ne se passe rien ou presque dans le Tour disons depuis 1919, on arriverait à peut être 80 %. Et franchement il fait être maso pour se mettre devant la télé pour regarder les 100 premiers km de la plupart des étapes. D,’ailleurs cette diffusion intégrale pour des raisons publicitaires est récente.
Disons que c’est parfois intéressant de voir la formation de l’échappée, mais ensuite,c’est souvent la purge et seul un incident (chute, crevaison) peut réveiller un peu le spectateur.
Pour ce qui est des équipes au départ du Tour 2021, Wanty remplacera CCC qui s’arrête, Alpecin de Van der Poel est qualifiée d’office. Arkea avec Quintana, Barguil et Bouhanni semble incontournable, reste une place pour Total ou BB Hotel mais si, comme cela en prend le chemin malheureusement pour ses coureurs, le team NTT disparait, les 2 équipes francaises seraient au départ . Il faut quand même remarquer que si ASO tenait compte du classement officiel de l’UCI, c’est Nippo Delko, 4eme des pro teams derrière Alpecin Arkea et Wanty qui devrait être sélectionnée! Mais ça parait improbable. Vous voyez Bernaudeau ou Pineau à la maison en juillet?
On peut ajouter qu’avec 4 étapes en Bretagne, il semble impensable que les deux equipes bretonnes (B&B et Arkea) ne soient pas au départ.
Pour Robin, les chroniqueurs et les lecteurs du site ainsi que pour l’équipe de Roue Libre, j’informe qu’un certain David Dugué approvisionne sa chaine d’étapes rétros des Tours de France des années 80 et 90 avec l’excellent Patrick Chene aux commentaires.
Je viens de me faire le Tour 89 et 90. C’est un régale de (re)voir ces images.
Merci de l’info, je vais regarder ça !