Sur cette Vuelta, la formation belge a envoyé une formation assez surprenante. Pas des gros leader mais une flopée de chasseurs d’étapes, qui chacun à leur tour tentent leur chance. Gianni Meersman et Tony Martin ont échoué, mais ce vendredi, Zdenek Stybar a enfin décroché un bouquet. Pour peut-être se lancer et désormais enchaîner.

Des places d’honneur enfin récompensées

Dès le premier jour, les hommes de Patrick Lefevere se sont montrés à leur avantage. Troisièmes sur la ligne, les coéquipiers de Tony Martin se savent en forme. Les jours suivants, c’est donc pour Gianni Meersman que l’on travaille. Une valeur sûre que l’on avait vu à plusieurs reprises au printemps dernier. Mais le Belge a du mal à donner le coup de rein nécessaire pour franchir la ligne en tête, et doit se contenter d’accessits : 4e à Fisterra et 3e à Lago de Sanabria. Omega-Pharma Quick-Step change alors son fusil d’épaule, et ce jeudi vers Caceres, c’est l’Allemand Tony Martin qui tente sa chance. Un champion du monde du contre-la-montre qui donne tout dans les derniers kilomètres, mais qui se fait reprendre à moins de 50 mètres de la ligne.

La victoire de Zdenek Stybar, ce vendredi, récompense alors tous les efforts de la formation belge. En alignant sur la ligne le champion du monde Philippe Gilbert, le Tchèque a gagné en bon opportuniste, en profitant avec Gilbert d’un faux-plat pour prendre quelques longueurs et ne pas être revu. Une nouvelle fois, cette victoire prouve qu’aucun sprinteur ne domine assez la dernière ligne droite sur cette Vuelta, et qu’aucune équipe ne souhaite réellement prendre les commandes du peloton dans les derniers kilomètres pour justement empêcher ce genre d’attaques. De quoi, donc, laisser l’espoir aux finisseurs de se jouer d’autres victoires dans des finals destinés aux sprinteurs.

D’autres victoires possibles ?

Avec Meersman, Martin et Stybar, ce sont clairement les meilleurs éléments de l’équipe présente sur cette Vuelta qui se sont exprimés, et on a du mal, par exemple, à imaginer Kristof Vandewalle ou Guillaume van Keirsbulck aller chercher un succès de prestige. Toutefois, ces trois garçons – accompagnés par le grimpeur De Weert, le sprinteur Fenn et les habituels équipiers Pauwels et Serry – peuvent très bien refaire le coup. En essayant d’être plus efficace. Mais Meersman est désormais rodé, Martin se sait en grande forme et Stybar forcément en confiance. Quand à De Weert, déjà loin en montagne, il pourrait profiter d’une échappée pour aller glaner un joli bouquet. De quoi laisser à Patrick Lefevere beaucoup d’espoirs, et de laisser sur la bouche des coureurs d’OPQS un large sourire.

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