Le Giro terminé, le mois de juin faisant son arrivée, on peut dire que la première partie de saison est bouclée. Du Tour Down Under à la course rose en passant par les nombreuses classiques du calendrier, ces premiers mois ont été éprouvants pour les coureurs. Entre surprises, confirmations mais aussi désillusions, les émotions se sont succédées avec une intensité rare. Mais le sevrage n’est pas prévu pour maintenant, et cela va s’enchaîner, dans une toute autre atmosphère, jusqu’au mois d’octobre.
De nouvelles échéances
Jusqu’à aujourd’hui, pour la plupart des coureurs, les objectifs étaient répartis sur les mois d’avril et mai , entre classiques – ardennaises ou flandriennes – et Tour d’Italie. Certains vont désormais couper, d’autres enchaîner très rapidement vers la prochaine grande échéance de la saison : le Tour de France. Avec le Dauphiné ou le Tour de Suisse en préparation, les coureurs seront dans le bain dès la semaine prochaine. A peine le temps de se reposer qu’il faut déjà repartir. La grande messe de juillet est pour beaucoup d’équipes le rendez-vous à ne surtout pas manquer, et tout le monde doit y arriver à son meilleur niveau. Les pics de forme ont été pour beaucoup de leaders prévus pour cette période, et le deuxième grand tour de l’année s’annonce d’ores et déjà grandiose. Après le sacre de Bradley Wiggins l’an passé, tout le public attend du spectacle, et les protagonistes semblent prêts à nous en offrir.
Un Alberto Contador revanchard, un Chris Froome qui veut prouver qu’il peut lui aussi gagner, et des outsiders en masse seront là pour animer notre été. Avec cette fois la certitude que la bagarre ne sera pas mise à mal par des conditions météorologiques capricieuses. Pour le maillot jaune, la lutte s’annonce âpre et loyale jusqu’au bout. Le centième Tour de France doit être une grand fête, et tout le monde s’y prépare déjà. Après ça, il sera temps de terminer la saison avec des rendez-vous tout aussi immanquables, comprenant évidemment la dernière épreuve de trois semaines de la saison, la Vuelta. Puis il y aura bien sûr l’ultime monument de l’année avec le Tour de Lombardie, qui succédera à des Championnats du Monde monstrueusement difficiles à Florence. Bref, des mois de folie nous attendent, on l’espère dans la lignée d’une première partie de saison surprenante et surtout haletante.
Robin Watt