Depuis quelques jours déjà, les rumeurs au sujet du parcours de la Grande Boucle 2014 prenaient de l’importance. Finalement, tout ce qui était attendu a été au rendez-vous. Avec quelques surprises en plus, comme toujours…

Une nouvelle place pour les Vosges

Alors qu’en 2013, il fallait compter quatre arrivées en altitude, il y en aura une de plus pour le 101e Tour de France. La Planche des Belles Filles, qui a convaincu en 2012 avec la victoire du Britannique Christopher Froome, est reconduite. Avec cinq ascensions répertoriées avant la montée finale, dans une étape qui mettra la région en valeur. Mais plus que ça, c’est tout le massif des Vosges qui va profiter d’une exposition nouvelle, car quelques jours avant, nous aurons droit à une arrivée du côté de Gérardmer qui fera suite à un enchaînement de difficultés inédites. Si les deux massifs habituels, les Alpes et les Pyrénées, conservent une place de choix, les Vosges s’immiscent dans le parcours avec un rôle des plus importants. Malgré tout, le Tour devrait se jouer dans les Alpes d’abord, puis dans les Pyrénées, avec deux arrivées au sommet dans chaque massif.

Près de la frontière italienne, pas d’Alpe d’Huez ou de Galibier au programme, mais l’Izoard et le Lautaret seront bien au programme, avant une ascension finale vers Risoul. L’étape phare des Alpes, qui fera suite à une autre arrivée au sommet, la veille, du côté de Chamrousse. Encore quelque chose d’inédit, mais de visiblement très coriace. Puis, dans les Pyrénées, on retrouvera certains classiques. Après une étape vers Bagnères-de-Luchon qui franchira le Portet d’Aspet et le Port de Balès, on aura droit à un fabuleux enchaînement vers le Pla d’Adet. Portillon, Peyresourde et Val Louron seront ainsi au programme du peloton. Avant, le lendemain, l’étape reine des Pyrénées, entre Pau et Hautacam. La première partie de l’étape verra les coureurs encore en lice faire route vers le mythique Tourmalet. Puis il sera question de redescendre de l’autre côté, et d’enchaîner avec la montée très raide d’Hautacam. Le dernier moment qui permettra aux grimpeurs de gagner du temps.

Un long chrono et des étapes pièges

Sur l’ensemble de ce Tour 2014, il n’y aura qu’un seul chrono. La veille de l’arrivée, entre Bergerac et Périgueux. Mais il fera 54 kilomètres, et selon A.S.O, serait vallonné. De quoi faire plaisir à un certain Christopher Froome, par exemple. Mais à côté de ce contre-la-montre longue distance, il y aura de nombreuses étapes où des espoirs pourront s’envoler. En Angleterre, d’abord, entre York et Sheffield. Christian Prudhomme n’a pas hésité à comparer cette étape à un « mini Liège-Bastogne-Liège. » Quelques jours plus tard, entre Ypres et Arenberg, le peloton devra faire face à neuf secteurs pavés, belges ou français. Comme en 2010, où la bataille avait été rude. Enfin, dans l’étape menant à Nancy, l’organisation a encore fait part d’une côte d’un kilomètre à près de 10% à seulement cinq bornes de l’arrivée. Plusieurs journées où le spectacle devrait être au rendez-vous. Comme, espérons-le, tout au long des trois semaines de course.

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