Chez Cofidis, Stéphane Poulhiès entame une nouvelle aventure, avec un beau projet - Photo Cyril Bessy

A 27 ans, Stéphane Poulhiès est l’une des nombreuses recrues hivernales de Cofidis. Sprinteur à l’aise dans les bosses, Yvon Sanquer pourra compter sur lui un peu partout. Pour sa part, les objectifs sont clairs, il veut gagner un maximum. L’Etoile de Bessèges, qui se déroule en ce moment et qui reste un course qu’apprécie l’Albigeois, pourrait être son premier terrain de jeu. Entretien avec la Chronique du Vélo.

Bonjour Stéphane. Actuellement, vous êtes sur l’Etoile de Bessèges. C’est une course qui vous a toujours plutôt bien réussi, et particulièrement ces deux dernières années. Quelles relations entretenez-vous avec cette épreuve du début de saison ?

J’apprécie les courses du début de saison et j’ai l’habitude d’y arriver plutôt en bonne forme. Donc c’est vrai que sur l’Etoiles de Bessèges, j’ai à cœur de bien faire tous les jours.

C’est déjà l’un de vos pics de forme ?

Non c’est pas un pic de forme mais avec tout le travail que j’ai réalisé lors de la préparation hivernale, en partie parce que je peux rouler même l’hiver du fait de là où j’habite (le Tarn, NDLR), j’arrive peut-être un peu plus en forme que certains.

Malgré la présence de Jérôme Coppel qui joue le général, avez-vous quelques coureurs voire un train pour vous emmener dans les finals d’étapes ?

Oui c’est vrai qu’on joue lé général avec Coppel, mais il y aussi Fouchard et Levarlet qui peuvent faire quelque chose sur l’étape vallonnée. Donc je suis pas tout seul, tout le monde peut gagner. Mais il y a effectivement quelques coureurs qui peuvent se mettre à ma disposition.

Qui pour l’occasion ?

Et bien aujourd’hui ça a été un peu compliqué (sur la première étape, NDLR). Normalement, c’est Gert Joeaar, mais il est malade. Du coup Tristan Valentin m’a aidé un peu, mais dans les dix derniers kilomètres, j’ai du me débrouiller un peu tout seul. Donc j’espère que ça ira mieux pour Gert afin qu’il puisse m’aider sur les prochaines étapes.

Concernant votre carrière, vous avez toujours gagné au moins une fois par saison chez Saur – Sojasun. Qu’est-ce qui a changé par rapport à l’époque AG2R ?

Je dirais la maturité. J’ai pris plus de confiance chez Saur – Sojasun et ça m’a permis de faire pas mal de bons résultats sur certaines épreuves. Chez Cofidis, je vais retrouver cette ambiance, comme chez Saur. On est plus des « copains » que des coéquipiers.

C’est surtout cette ambiance qui vous a amené à signer dans une formation en totale reconstruction ?

Oui en partie, mais c’est aussi le projet qu’a Yvon Sanquer. Ca fait envie et il y a de très bons coureurs, donc ça amène beaucoup de confiance et c’est agréable de rouler pour Cofidis.

Avec vous, trois coureurs que sont Jérôme Coppel, Guillaume Levarlet et Cyril Bessy, sont passés cet hiver de Saur – Sojasun à Cofidis. Est-ce que l’un d’entre vous a influé sur les arrivées des autres ?

Non pas du tout, on ne savait même pas qu’on rejoignait la même équipe. C’est seulement quand on a discuté ensemble qu’on s’est dit « Ah toi aussi tu vas là-bas ! ». Du coup personne n’a été influence, ça été la surprise. Mais c’est tant mieux puisqu’on s’entend très bien.

Pour cette nouvelle saison dans une nouvelle structure, quels seront vos maîtres mots ?

Remporter un maximum de victoires pour Cofidis et participer aux grosses courses.

Concernant les grosses épreuves justement, Cofidis vient de valider ses Wild Cards pour Paris-Nice et le Dauphiné. L’issue risque d’être tout aussi positive pour le Tour de France, serez-vous sur ces courses ?

Je l’espère, c’est mon souhait. Mais c’est à moi de montrer que j’ai ma place en tant que sprinteur et que je peux aussi protéger mes leaders dans la plaine et sur les étapes vallonnées.

Propos recueillis par Robin Watt


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