Le Tour Down Under est, depuis 2008, la première épreuve du calendrier World Tour. Crée en 1999, il est la chasse gardée des coureurs australiens qui profitent de leur forme précoce, une semaine après le championnat national. Néanmoins, les nationalités fortes du peloton parviennent également à obtenir de bons résultats. Toutes sauf une : la France.

Les coureurs tricolores semblent bouder cette épreuve. Les têtes de file du peloton français ne viennent jamais sur les routes australiennes, préférant débuter la saison sur les courses européennes. Un choix qui peut s’expliquer par la volonté de ne pas subir le décalage horaire, et peut-être pour soutenir les épreuves nationales que sont la Marseillaise ou l’Étoile de Bessèges. De fait, les équipes françaises envoient majoritairement les étrangers ou les jeunes coureurs français voulant prendre leur marque au niveau World Tour. Ce qui explique les très faibles résultats depuis 1999.

De pire en pire

Qu’il semble loin le Tour Down Under 2000. Année faste pour les Bleus et qui semble presque irréelle. Cinq Français ont fini cette saison là dans les dix premiers du classement général final, remporté par Gilles Maignan, coureur de l’équipe AG2R-Prévoyance. Un bon résultat d’ensemble concrétisé par une victoire d’étape du Nordiste de BigMat-Aubert, Stéphane Bergès. Depuis, les résultats n’ont fait que chuter et l’évolution de cette épreuve au niveau World Tour n’y a rien changé. Un bilan famélique qui ne semble pas parti pour s’améliorer cette année puisque Anthony Roux, premier français au classement général, pointe déjà à la 37e place. La 8e place, ce mercredi, de Lorrenzo Manzin, est pour l’instant le meilleur résultat des tricolores. Maigre consolation compte tenu du vivier français.



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